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Indice de Madjid Bekkouche : L'informel, le fruit d'une économie de l'urgence
Publié dans Horizons le 28 - 12 - 2009

L'activité informelle a des effets négatifs multiples autant sur l'économie que sur la vie sociale. Cette réalité n'est pas née ex-nihilo. Elle est le fait de plusieurs causes qui se sont imbriquées dans un contexte propice à la prolifération de ces phénomènes, qui est celui du processus d'ouverture à l'économie de marché que l'Algérie vit depuis plusieurs années déjà, avec ses contraintes socio-économiques et son opportune perméabilité à ce qui est communément appelé «le braconnage» économique. S'il est vrai que l'activité informelle est parfois perçue par certains sociologues et économistes, dans le cas particulier d'un désengagement de l'Etat ou d'un retrait partiel de celui-ci de la sphère économique, comme une alternative cruciale à une situation de crise, qui viabilise des pans entiers des populations en manque d'intégration sociale, et un véritable amortisseur du choc social induit par les mutations économiques, il n'en est pas moins vrai qu'à terme, l'informel devient un véritable fléau économique, cela surtout que les opérateurs économiques qui activaient dans la transparence, avaient investi des secteurs d'activités avec des perspectives qui ne sont jamais fondées sur le référent de l'informel comme une contrainte majeure à leur développement. L'informel tue la vie économique dans le sens où il mine ce qui fonde sa prospérité et sa pérennité : à savoir les entreprises. Il sape également les assises fiscales de l'Etat, non seulement en activant dans le noir, mais également en battant en brèche le réseau fiscal que représentent ces entreprises dont le destin, dans ce contexte hostile, est soit de se retrancher en fonction de ces contraintes, soit, pour les plus fragiles, de mettre la clé sous le paillasson.
Et ce ne sont là que les effets les plus évidents, l'informel étant également un terrain commercial à l'écoulement de toutes sortes de produits qui échappent aux circuits des contrôles, et, donc, susceptibles de porter préjudice aux intérêts et à la santé des consommateurs, dans des conditions de marché où ces réseaux ont l'avantage d'être très compétitifs en l'absence des paramètres fiscal, salarial et des charges liées à l'investissement et à l'acquisition d'un siège social ou d'un local commercial.
On ne peut faire, non plus, l'économie de l'effet de contagion que l'informel produit, à terme, sur les entreprises qui activent en «plein jour». Pour survivre à ces contraintes, beaucoup se mettent également à braconner ou intègrent, tout en revoyant à la baisse leurs activités de production et leur masse salariale, des opérations d'importation, plus faciles à mener, de gain rapide et même susceptibles de s'insérer dans l'activité informelle de décupler les dividendes.
Il suffit de faire la somme de tous ces effets néfastes, de les chiffrer en termes de pertes sèches pour le Trésor public et pour l'économie nationale que ce soit en termes de fiscalité, de productivité ou de création d'emplois, pour se rendre compte que l'informel est un boulet que l'économie algérienne ne peut plus traîner plus longtemps sans risque de compromettre sa marche vers le développement économique et social...


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