Le secrétaire d'Etat chargé de la Communication, M. Azzeddine Mihoubi a encore une fois expliqué aux députés que l'ANEP n'a pas le monopole de la publicité et qu'elle détient entre 55 et 56% des parts du marché. Le secteur privé représenté par 74 journaux est le plus bénéficiaire par rapport aux six journaux relevant du secteur public. Elle distribue entre 100 et 130 pages de publicité quotidiennement. Pour ce qui est des retards constatés dans la publication, notamment des appels d'offres, M. Mihoubi a expliqué que cela est défini selon le contrat signé avec l'entreprise. Dans le même contexte, le ministre a indiqué qu'il est prévu la révision des textes régissant le marché de la publicité. En parlant de textes, M. Mihoubi a déclaré que «les textes régissant les grandes institutions médiatiques à l'instar de la télévision, de la radio et autres nécessitent d'être actualisés pour s'adapter aux mutations sur la scène médiatique internationale». Dans ce sens, il a appelé à «une réflexion» sur les réalisations accomplies grâce au code de l'information régissant le secteur depuis plus de 20 ans, ce qui, a-t-il dit, «permettra l'élaboration d'un texte répondant aux objectifs auxquels aspire la famille médiatique qui est partie essentielle au débat autour de ce texte». Concernant les projets du secteur de l'information pour l'année 2010, M. Mihoubi a indiqué que la mise en place des équipements relatifs à la télévision numérique figurait en tête des priorités, précisant que ce projet «requiert des efforts considérables». Il est également prévu le parachèvement du réseau des radios de proximité pour assurer la couverture de toutes les régions du pays et répondre ainsi à la demande des différentes franges de la société algérienne.