Suite au débrayage observé par les syndicats autonomes des praticiens généralistes et spécialistes de la santé publique, la vaccination des enfants se trouve reléguée jusqu'à la reprise du travail. Hier, les parents des enfants devant recevoir leur vaccin du 18e mois, regroupant les trois maladies (Diphtérie, Tétanos et Poliomyélite), sont revenus bredouilles. Les mamans sont restées perplexes quant au respect du calendrier vaccinal. Le souci de savoir si cette perturbation n'affectera pas l'immunisation de leurs enfants est évident. Au niveau de l'Etablissement hospitalier spécialisé (EHS) Bouchenafa, dans la circonscription de Sidi M'Hamed, la vaccination n'a pas eu lieu pour les bébés de trois, quatre et neuf mois et ceux de dix-huit mois. La cause invoquée par le personnel rencontré sur place est que «la programmation n'a pas encore eu lieu». Ce report, selon nos interlocutrices, «n'est pas lié au mouvement de grève mais à un simple retard dans la programmation des dates des rappels des vaccinations même ceux du 18e mois», expliquera une sage-femme. Même scénario à l'EHS de Bouharoun. Un niet catégorique a été signifié par le personnel médical et le staff des médecins de cette structure. «La vaccination ne peut se faire, nous observons une grève illimitée», leur a-t-on annoncé. Une chose est certaine, les bébés et les enfants n'ont pas eu droit à leur vaccin.