Photo : Slimene SA. Le Mouvement de la société pour la paix organise un colloque ayant pour thème : « les structures ». Cette rencontre, ouverte hier, précède la réunion du Madjlis Echoura, instance suprême de ce parti devant intervenir au courant de ce mois. L'heure des « bilans » a sonné au sein de la formation d'Aboudjerra Soltani, étant donné qu'il sera question de faire l'évaluation de la prestation politique du MSP et de fixer les perspectives des prochains mois avec l'amorce de la nouvelle année. Le leader de ce mouvement est contraint, de ce fait, de justifier les quelques « coups » que son parti vient d'encaisser, notamment lors des dernières sénatoriales (2 sièges seulement au sein du Conseil de la nation). Ce qui lui valut la perte de son groupe parlementaire au sein de la chambre haute. Il se situera ainsi au même niveau que le FNA qui vient de faire son entrée en décrochant deux postes de sénateurs. M. Abdelaziz Belkaid, président du groupe parlementaire de cette formation, voit ce « recul » d'un autre œil, étant donné qu'il considère que le rendement du MSP est « au-dessus de la moyenne » expliquant qu'il ne s'agit aucunement d'une régression. « Le sort des sénatoriales est tranché au niveau local et nous ne sommes pas majoritaires au sein des assemblées, tout simplement », dira notre interlocuteur contacté hier par téléphone. Le MSP, enchaîne-t-il, a d'autres moyens pour faire valoir ses ambitions politiques, en renforçant notamment le nombre de ses militants et en multipliant ses initiatives politiques. M. Belkaid indique dans ce sillage que le parti de Soltani mise aussi sur « les désignations » du président de la République dans le cadre du tiers présidentiel. Il est donc à l'affût des moindres informations liées à ces nominations devant concerner plus de 24 sénateurs. A propos du colloque, M. Belkaid fera savoir que cette évaluation se fait annuellement sous la présidence d'Aboudjerra Soltani. Il devra réunir les représentants de tous les bureaux de wilayas ainsi que les conseils consultatifs locaux en vue d'arrêter les actions de la prochaine année. Le bureau national élargi aux bureaux de wilayas aura donc à étudier le rapport annuel de ce mouvement en passant en revue toutes les actions entreprises durant l'année écoulée, en ayant comme point de mire les prochains enjeux politiques. « L'année 2010 sera une année blanche, puisqu'elle n'est pas ponctuée par l'intervention d'échéances électorales. Ce qui nous permettra de peaufiner notre stratégie d'avenir », conclut-il.