Photo : Lylia M. La corporation des paramédicaux a tenu son conseil national jeudi au siège de l'Institut national de la santé publique Malika-Gaïd. En marge des travaux qui se sont tenus à huis clos, Hamid Khodja, chargé de l'organique au sein du syndicat algérien des paramédicaux (SAP), a souligné que cette réunion intervient suite à la rencontre tenue mercredi entre les paramédicaux et le ministre de la Santé. En effet, après une grève des trois jours, la tutelle a décidé de prendre en charge leurs doléances. Selon M. Khodja, leur plateforme de revendications reste toujours la même. Elle porte en premier lieu sur l'application du statut particulier finalisé en juin 2008 entre la tutelle et la commission mixte de la santé avec l'introduction du système LMD (licence-master-doctorat) pour la formation. «Cela permettra de faire progresser les choses particulièrement la qualité des soins à l'échelle nationale», a estimé M. Khodja. Et d'ajouter : «l'introduction du système LMD permettra notamment l'évaluation du niveau du personnel du paramédical ainsi que l'accès vers d'autres promotions avec des diplômes reconnus». Les propos de M. Khodja ont laissé entendre que le corps paramédical a régressé et a longtemps été marginalisé. «Quel est notre intérêt alors dans la société et particulièrement au sein de la corporation médicale ?», s'est interrogé le même responsable. Evoquant la réunion de mercredi, celui-ci a indiqué que le ministre a écouté les doléances des paramédicaux et s'est engagé sérieusement à étudier leurs demandes pour maintenir les choses dans l'ordre. «Le premier responsable de la santé a chargé le staff de son département à tenir une autre réunion mardi prochain pour reconnaître définitivement nos revendications et les mettre en application», s'est félicité M. Khodja.