Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, le Syndicat national des travailleurs de l'Education (SNTE) annonce que le taux de suivi de la grève de quatre jours a atteint les 55%. Dans ce sillage, le secrétaire général fait savoir que les enseignants ont subi des pressions et des intimidations. Pour cela, le SNTE rappelle que l'objectif de ce mouvement de protestation est de briser le silence qui prévaut après la grève de 21 jours. Cette dernière a été couronnée avec plusieurs accords entre le ministère de l'Education et les syndicats. Mais pour le SNTE, certains syndicats n'ont pour objectifs que d'enterrer les ambitions des professeurs et des enseignants concernant le régime indemnitaire «se contentant des maigres augmentations de salaire au moment où il est l'heure pour tout le corps enseignant de se mobiliser pour faire pression et arracher le maximum d'augmentations». Le SNTE a d'ailleurs réitéré son appel pour adhérer au mouvement de grève et ne pas rater cette occasion. Par ailleurs, le président l'Union nationale des personnels de l'Education et de la Formation, (UNPEF), a annoncé qu'une réunion a eu lieu le 31 janvier avec le ministère de l'Education nationale portant sur le suivi des trois dossiers dont les revendications sont contenues dans la plate-forme de revendications. « Il en résulte un espoir prudent » concernant le régime indemnitaire, le dossier des œuvres sociales et la médecine du travail. Concernant le premier point, le ministère de l'Education a donné des éclaircissements sur le travail de la commission ad hoc et a négocié les points relatifs à son secteur. Pour le moment, les négociations suivent leur cours mais aucune date n'a été fixée pour donner les résultats finaux. Pour les œuvres sociales, il a été arrêté la date du 4 février pour mettre les dernières retouches sur le nouveau projet de l'arrêté ministériel avant son approbation. Le volet médecine du travail sera discuté le 7 février.