• Rue de Tanger (Alger centre) : Des habitants en colère Les locataires des rues Ahmed Chaïb (ex- Tanger) et Mahmoud Bouhamidi d'Alger centre ne décolèrent pas. Depuis quatre ans ils assistent impuissants à la transformation des ruines d'un immeuble démoli par l'APC, en dépotoir. «Cette situation est devenue intenable, des gens viennent ici pour jeter leurs ordures et d'autres pour faire leurs besoins. En été on vit l'enfer», peste Abbas dont le commerce jouxte les lieux. «Nous avons à maintes reprises saisi les responsables de la commune sur ce problème et chaque fois on reçoit des promesses sans lendemain», ajoute le commerçant. De guerre lasse une vingtaine d'habitants ont adressé une lettre à l'APC dans laquelle ils lui proposent de clôturer l'espace. Du côté de l'APC on se veut rassurant. «Nous allons lancer incessamment les travaux de réhabilitation des lieux qui seront aménagés en placette», affirme le vice-président de l'APC, M. Balaouane qui précise que ce choix est dicté par l'emplacement de l'ancien immeuble qui s'ouvre sur la perspective du port d'Alger. Au sujet du retard pris dans le démarrage des travaux de réhabilitation, M. Balaouane reconnaît cet état de fait. Les raisons ? «Il fallait d'abord régler le problème juridique de l'assiette, ensuite faire l'expertise de la bâtisse attenante à l'immeuble démoli pour pouvoir la soutenir et éviter ainsi tout effondrement lors de la destruction des murs encore debout», explique le vice-président. L'étude pour l'adaptation de l'espace vide a également pris du temps. En attendant, M. Balaouane en appelle au civisme des habitants de l'ex rue de Tanger. «Qui peut abandonner dans ces lieux des déchets ménagers sinon les habitants de ce quartier», affirme le responsable. H. L. • Boumerdès : Les transporteurs privés de Khemis El Khechna en grève Les transporteurs privés de la commune de Khemis El Khechna ont observé, hier matin, une grève causant un sérieux désagrément aux usagers. La raison de ce débrayage, selon les chauffeurs de bus rencontrés à la gare routière, n'est autre que l'augmentation du prix du billet de transport. Les transporteurs revendiquent, en effet, une hausse de 5 DA sur toutes les destinations en l'occurrence : Rouïba, Ouled Moussa, Arbatache et Meftah. «Cela fait longtemps que le prix du ticket est resté fixe au moment où les prix d'autres services et produits ne cessent de connaître des augmentations répétées», argue un chauffeur de bus. En revanche, les chauffeurs de taxis clandestins qui, d'habitude, attendent patiemment d'éventuels clients n'ont pas chômé en cette matinée au point où les usagers avaient du mal à trouver un taxi disponible.