Photo : Makine F. Un chercheur algérien installé au Canada, le Dr Mokhtar Benaoudia a présenté, hier, lors du forum El Moudjahid, son projet de réalisation d'un nouveau stressomètre, un outil qui mesure la densité du stress. Cette nouvelle invention peut être utilisée par le public dans le cadre de la médecine préventive, par les médecins pour le suivi des patients et pour la gestion du stress professionnel. Elle peut même aider les chefs d'entreprises à choisir les demandeurs d'emploi car elle permet de distinguer qui a plus de capacités mentales. Selon le conférencier, cet outil est plus performant que ceux qui sont mis sur le marché. Il affirme qu'il sera d'une grande simplicité (peut-être un bracelet) et permettra de mesurer le stress dans les cas de sentiment d'insécurité, de peur, de fatigue et de troubles comportementaux. Par ailleurs, il dit pouvoir réaliser un autre outil qui pourra mesurer le stress chez le fœtus, une invention qui permettra de sauver des vies humaines. En France, on est intéressé par ce dernier projet alors qu'au Canada, on lui demande de se consacrer au projet du nouveau stressomètre. « Chaque société a sa culture donc ses priorités mais moi comme j'ai une troisième culture en plus de ces deux pays d'accueil, je suis plus exigeant et je veux réaliser mes deux projets », souligne-t- il. Modeste, il dit qu'il n'a rien inventé mais qu'il a juste trouvé les bons paramètres lorsqu'il faisait des expériences, choses qui lui ont permis d'avancer. Ensuite, l'importance qui lui a été accordée par des entreprises lui a fait comprendre qu'il effectue une recherche qui dépasse ses ambitions. Il a alors pensé à réaliser un matériel plus performant mais pour des raisons purement commerciales, on lui a recommandé de réaliser un stressomètre car vu les formalités exigées, le matériel qu'il convoitait pourrait prendre dix ans pour atterrir dans les hôpitaux. Enfin, le docteur Benaoudia assure qu'il existe des firmes intégratrices dont Siemens, Orange et Philips. Il dit ne rien attendre de l'Algérie et qu'il veut juste apporter un plus à son pays d'origine.