Photo : Fouad S. «Sensibiliser sur la nécessité de verdir son pays, protéger les forêts et l'environnement, toutes ces activités sont derrière un petit geste (la plantation) que nous voulons pérenne». C'est ce qu'a déclaré le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaissa en procédant, hier, à la clôture de la campagne de plantation d'arbres 2009-2010 au village africain de la forêt de Sidi Fredj. Cette opération, lancée à l'occasion de la journée internationale de l'arbre coïncidant avec le premier jour du printemps, par la Direction générale des forêts (DGF) a vu la participation des travailleurs de Naftal, les Scouts musulmans, les éléments de la Protection civile et le mouvement associatif. Elle a permis de mettre en terre plusieurs plants afin «de réhabiliter la couverture végétale», comme l'a souligné Abdelmalek Titah, Directeur général des forêts. Le patrimoine forestier national est de 4,5 millions d'hectares. Une superficie appelée à être renforcée avec le lancement du programme national de reboisement qui vise la plantation annuelle de quelque 100 000 hectares. «Pour l'heure, nous sommes à une moyenne comprise entre 60 et 65 000 hectares», précise M. Titah tout en affirmant que «les actions de reboisement consistent notamment, au repeuplement des massifs dévastés et la réhabilitation des cèdres et des chênes». «La superficie réalisée jusqu'à présent est de 250 000 ha, mais c'est le quart de ce qui a été fait depuis l'indépendance à 1999», explique le DGF.Ce dernier souligne l'implication du secteur privé dans ce plan avec la participation de 130 pépinières privées et 40 publiques. L'opération de plantation d'arbres inscrite dans le Programme de développement rural (PDR) nécessite un budget évalué à 60 millions DA par an. Toutefois, comme le fera remarquer le Directeur des forêts, «le reboisement à lui seul ne suffit pas sans un entretien des espaces replantés, un arrosage régulier et un gardiennage pour éviter le pâturage et la destruction». D'ailleurs, dans ce sens, un programme «Un enfant, un arbre, une école» est lancé depuis deux ans en concert avec le ministère de l'Education nationale et une opération de plantation d'arbres au niveau des barrages sont organisés. Une autre manière de faire contribuer les élèves scolarisés dans les trois paliers et de diversifier les espaces à reverdir.