Lancées au mois de janvier conformément aux recommandations de la 13e tripartite, les négociations portant sur la révision des conventions-cadre inhérentes au secteur économique privé sont avancées à 50%. C'est ce qu'a affirmé M. Salah Djenouhet, secrétaire national chargé des finances auprès de la centrale syndicale. Désigné pour représenter l'UGTA et chapeauter les travaux des commissions, ce dernier a fait savoir qu'une réunion est prévue la semaine prochaine au niveau de la centrale syndicale en vue d'établir un état des lieux. « Lors de cette réunion, nous évaluerons avec les organisations patronales signataires du pacte économique et social l'état d'avancement des négociations et l'examen des propositions faites par les parties concernées », a expliqué le syndicaliste tout en faisant savoir que les commissions ont pratiquement révisé la moitié des articles et ont avancé dans leurs travaux. Selon lui, les conventions-cadre contiennent en tout 146 articles. « Nous essayons d'adapter les conventions à la réalité socioéconomique actuelle. Des amendements seront de ce fait introduits ». Toutefois, M. Djhenouhat a souligné que les partenaires en négociation n'ont pas encore abordé la question relative aux augmentations salariales. Cela étant, il ne peut, en principe, y avoir de divergences sur ce point dans la mesure où le patronat a d'ores et déjà donné son accord de principe soutenant qu'il est « nécessaire de mettre en place un mécanisme drastique permettant une répartition équitable des richesses tout en assurant la pérennité de l'entreprise ». Il convient de souligner que certaines organisations patronales à l'image de l'Association générale des entrepreneurs algériens (AGEA) ont souhaité aboutir à la conclusion des conventions de branche au niveau du secteur économique privé. Le représentant de l'UGTA a affirmé que ce dossier, dans l'ensemble, avance bien et « qu'aucun blocage n'a été noté ».