Une première centrale éolienne sera implantée cette année dans la wilaya d'Adrar, a affirmé dimanche à Bou-Ismail (Tipasa), le docteur Belhamel, directeur du centre national des énergies renouvelables (CNDER). “Ce projet permettra d'apporter un plus en matière de formation dans cette filière prometteuse qui connaît un intérêt sans pareil dans le monde”, a indiqué ce responsable, à l'ouverture d'un séminaire méditerranéen sur l'énergie éolienne. Ce premier séminaire méditerranéen permettra, selon le responsable du CNDER, d'apporter des éclairages de la part des spécialistes présents et des scientifiques sur les investissements potentiels, la fiabilité des machines et la rentabilité de cette source d'énergie qui, a-t-il assuré, est “abondante en Algérie, non polluante, rentable et durable”. Après un déclin de plusieurs siècles, a-t-il relevé, l'énergie éolienne “revient avec force, en particulier dans des pays du Nord de l'Europe comme le Danemark, la Norvège et l'Allemagne où cette source d'énergie a atteint des niveaux technologiques jamais développés dans la perspective d'arriver au réseau conventionnel sous forme d'électricité à des coûts de plus en plus compétitifs”. En Algérie, où la première expérience sera lancée cette année avec la centrale d'Adrar qui sera financée par Sonelgaz pour un montant de 30 millions d'euros, l'utilisation de l'énergie éolienne “reste dérisoire avec 0,7 MW actuellement”, a affirmé la présidente du séminaire, Dr Nachida Kasbadji Merzouk. Selon cette responsable de la division éolienne du CNDER, un programme est en cours au niveau de son unité pour chercher des sites ventés et une étude vient d'être achevée dans la région de Bejaia-Sétif-Bordj Bou Arreridj où un site situé à Ras El Oued (BBA) a été retenu pour la mise en place d'une ferme éolienne.