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Indice de Madjid Bekkouche : Les défis des plus petits sont toujours les plus grands
Publié dans Horizons le 11 - 04 - 2010


Qu'est-ce que le développement ? Qu'est-ce que l'ouverture économique ? Que recouvre le développement durable ? Ce sont là trois questions qui couvrent, chacune, des domaines différents et qui impliquent des approches tout aussi différentes. Pourquoi alors les aborder dans le même filon de pensée ? En fait, ces questions, pour ce qu'elles sont en tant que matière de réflexion pour des enjeux économiques de pays en voie de développement, ont traversé les époques, dans un Occident qui a vécu la plupart de ses révolutions et ses évolutions, s'arrêtant au seuil de la dernière vers laquelle il semble s'acheminer, entraînant avec lui le monde entier. Et si, posées en même temps, ces trois questions peuvent sembler anachroniques dans cet Occident développé, elles demeurent, toutes à la fois, d'une brûlante actualité pour des pays en développement qui ont absolument besoin de ressorts sous une économie globalisée qui impose l'ouverture comme sa condition sine qua non, et le développement durable comme un horizon incontournable. Les pays en développement doivent donc répondre concomittamment aux trois questions en formulant la problématique de manière à faire fusionner tous les éléments : il n'y a, désormais, de développement que durable et d'économie qu'ouverte. C'est dire que la tâche du développement global est une tâche très ardue, qui pose tous les paramètres qui se sont posés à l'Occident à des époques séparées, comme devant être satisfaits dans le cadre d'une conciliation très contraignante et dans des conditions beaucoup plus pénibles que celles vécues par l'Occident aux différentes étapes de son développement. L'Afrique, premier continent concerné par l'urgence du développement, se voit donc soumise à la règle des trois, obligées d'être ouverte pour recevoir et donner, ne maîtrisant pas ce qu'elle reçoit et ne choisissant pas souvent ce qu'elle doit donner, et encline, pour sa propre survie, à fournir l'effort de conciliation entre ouverture, développement et durabilité. Néanmoins, le monde, en tant que collectivité économique impersonnelle, désincarnée, s'exprimant au nom d'une instance bureacratique, et dont la volonté d'imposer l'ouverture comme norme à l'Afrique n'est pas liée à une exigence de développement durable, se préoccupe très peu du devenir africain. Il lui importe surtout, dans ce contexte, de voir honorer l'exigence d'ouverture qui est un gage de perméabilité et de vulnérabilité propices à la permanence du commerce. C'est ce même monde que l'on verra, au sein des instances politiques, s'affliger de la détresse de l'Afrique sans pour autant songer à préconiser pour le sauvetage de ce continent, une neutralisation de la source du mal, à savoir l'excès d'ouverture économique. Devant ces consciences sournoises, l'Afrique devient alors productrice des causes et des effets de son sous-développement, faisant de l'ouverture, comble de l'ironie, une nécessité providentielle pour l'ingérence des sauveurs.

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