M. Abdelhafid Feghouli, PDG par intérim de Sonatrach, a déclaré, lors d'une rencontre avec la presse à la clôture de la 16e conférence sur le GNL, que les «contrats gaziers de l'Algérie sont de cinq années et plus». Les contrats à long terme dans le domaine du gaz ne peuvent être à «moins de cinq ans» et par conséquent les prix ne peuvent être comparables à ceux du marché spot. Il y a « une sécurité des approvisionnements » pour le pays acheteur et « cela se paie », dira-t-il. M. Feghouli devait également parler des conditions de déroulement du GNL 16 qui a été «un succès» puisque 1000 délégués ont participé aux travaux, dont 500 des étrangers et cela est «un bon résultat par rapport à la situation que nous avons vécue», dit-il. Les organisateurs avaient prévu la venue de 1700 délégués au départ. Certains observateurs ont cependant pu exprimer leur satisfaction que la conférence ait été programmée à Oran. La situation « aurait été inimaginable si elle devait se dérouler eu Europe, à Londres, Paris ou autre où tout était paralysé», note-t-il. C'est-à-dire carrément l'annulation. Quant aux thèmes, ce sont uniquement 13 présentations et deux workshops qui ont été annulés en raison de l'absence de speakers. M. Feghouli estime à 20% le contretemps ou les perturbations du déroulement de la 16e conférence. Les organisateurs ont été obligés de « comprimer la programmation ». Quant aux speakers, ils ont été facilement remplacés car ils travaillent « en équipes », une pratique courante dans les laboratoires et centres de recherche. Idem pour l'exposition où les organisateurs ont enregistré 141 exposants dont 21 nationaux. Cela donne 59 pays, ce qui reste « appréciable par rapport à cet évènement». M. Feghouli n'est pas le seul à afficher cette grande sérénité, elle est également partagée par M. Goy, vice-président du comité des programmes au GNL 16 et des responsables d'organismes tel celui de l'Union internationale du froid qui a déclaré qu'il soutiendra la tenue de ce genre de manifestation. M. Lopez Anando, président de l'Union internationale du Gaz : « nous allons faire campagne pour l'utilisation du gaz naturel ». M. Enersto Lopez Anando, président de la Commission d'organisation du GNL 16, a estimé que la consommation de gaz reste affectée par « de nombreux facteurs » et nous allons essayer au niveau de l'Union internationale du gaz qui parraine ce genre de rendez-vous de « faire campagne pour une plus grande utilisation du gaz dans le modèle énergétique ».