Réagissant à la circulaire du ministre de la Santé sommant les cliniques et cabinets dentaires de s'équiper d'autoclaves (stérilisateurs à vapeur) du 1er au 20 avril, le président de la section ordinale régionale des chirurgiens-dentistes d'Alger (SORCDA) a demandé à la tutelle de différer l'application de la circulaire jusqu'à la fin de l'année. Et pour cause, « ces stérilisateurs ne sont mis su le marché algérien », affirme-t-il au cours d'une conférence au centre de presse d'El-Moudjahid. Tout en reconnaissant que l'autoclave est le meilleur système pour stériliser les instruments de chirurgie dentaire, le Pr. Berkane a néanmoins estimé qu'avec les nouvelles technologies introduites dans le domaine médical, il est judicieux de former d'abord les médecins. Mais il reconnaît que certains cabinets dentaires ne respectent pas les normes de stérilisation du matériel. Pour lui l'autoclave ne règle pas à lui seul le problème de la stérilisation. « Nous sommes d'accord sur le fond avec la décision du ministre de la Santé mais sur la forme on ne peut pas acheter quelque chose qui n'existe pas sur le marché». Selon lui, il y a, non seulement pénurie d'autoclaves mais ceeux qui existe coûtent entre 30 et 40 millions de centimes. L'autre problème soulevé le président du SORCDA est l'autoclave contrefait. Pour faciliter l'achat de cet équipement, une convention a été signée il y a deux mois avec le Crédit Populaire d'Algérie. Pour cela, la SORCDA exhorte les pouvoirs publics à proroger les délais d'application de la circulaire à la fin de 2010, d'autant que les professionnels n'ont pas été associé à la prise de décision tout comme ils n'ont pas été associés à la dissolution de l'école qui forme les assistants dentaires et les prothésistes dentaires.