Le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, a été reçu à New York par le secrétaire général de l'ONU en marge des travaux de la conférence d'examen du TNP. L'Algérie a été élue pour l'occasion vice-présidente de la 8e session de la conférence. L'entrevue intervient après la séance de travail organisée par la secrétaire d'Etat US, Hillary Clinton avec un nombre limité de pays arabes et européens en marge de cette rencontre à laquelle prennent part quelque 150 pays. L'entretien, auquel a assisté M. Mourad Benmhidi, représentant permanent de l'Algérie auprès des Nations unies, a porté sur les relations entre l'Algérie et l'ONU et sur les questions d'ordre international et régional. Lors des travaux de la conférence sur le TNP, M. Medelci a eu une intense marquée par des entretiens avec les ministres des Affaires étrangères iranien, M. Manouchahr Moutaki, autrichien, M. Mickael Spindelegger, espagnol, M. Miguel Angel Moratinos, serbe, M. Vuc Jeremic, australien, M. Steven Smith, et le secrétaire d'Etat adjoint américain aux affaires du Proche-Orient, M. Jeffrey Feltman. Ces entretiens ont porté sur les questions d'intérêt commun aux plans bilatéral, régional et international, a-t-on précisé au ministère des Affaires étrangères. A travers sa participation à cette rencontre caractérisée surtout par les échanges vifs entre responsables américains et iraniens, l'Algérie a montré son attachement à un monde où les armes nucléaires ne seront plus une épée de Damoclès. Notre pays n'a cessé de plaider pour une limitation des arsenaux qui menacent la sécurité internationale. Il prône par ailleurs un usage pacifique de l'atome devenu incontournable dans des domaines aussi stratégiques pour le développement que la santé ou l'hydraulique. «Le désarmement et la non-prolifération nucléaires sont des facteurs propices à l'instauration de la confiance et à la préservation de la paix et de la sécurité internationales. Il est tout aussi vrai que l'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire s'impose de plus en plus comme un vecteur incontournable de développement et de progrès », avait indiqué M. Medelci lors de son intervention.