La logistique est une notion quasiment absente au niveau des entreprises nationales. Ce qui explique le manque de performance de la plupart d'entres elles. C'est une raison pour laquelle le gouvernement a décidé de se doter d'un institut national de la logistique, le premier du genre en Algérie. Le projet est actuellement en cours d'étude avec la participation de la mission économique française auprès de l'ambassade laquelle a déjà dégagé une enveloppe de 50 000 euros. M. El Houari Attar, vice-président du Forum de chef d'entreprise (FCE) et président du Pont logistique SDCIM, une entreprise installée à Oran, a fait savoir que le ministère de l'Investissement, de la Participation et de l'Industrie (MIPI) a délégué une association professionnelle algéro-française APAF. Intervenant lors d'une journée d'information sur le Supply Chain, un autre élément clé de performance des entreprises, organisée par le cabinet d'audit et de conseil Ernst&Young, M. Attar a indiqué que « nous travaillons avec de grandes écoles polytechniques françaises. Nous préparons actuellement les cahiers d'appel d'offres ». Pour leur part, les représentants d'Ernes&Young soutiennent que les entreprises algériennes doivent intégrer de nouvelles solutions à même de leur permettre une réelle dynamisation. Ils proposent ainsi le Supplay Chain. Ce dernier ne se résume pas seulement que dans la logistique mais constitue la chaîne de valeur qui permet de fournir le produit en correspondance aux besoins du client. Des entreprises ont présenté leur expérience et ont mis en relief l'efficacité du Supply Chain.