Résumé de la 4e partie La maladie de Kheïra s?aggrave. Elle est souvent dans un état d?inconscience et, visiblement, il ne lui reste pas longtemps à vivre. Latifa est effondrée. «Ma Kheïra, prie-t-elle, en fixant le petit visage ridé, reste en vie, je t?en prie, j?ai tellement besoin de toi ! Ne me laisse pas !» Mais l?état de la pauvre vieille s?aggrave, et le médecin de famille déclare : «Elle n?en a plus que pour un jour ou deux ! Elle est dans un coma profond.» Alors Latifa, en proie à une vive douleur, s?installe dans son lit. Cela fait deux jours qu?elle n?a pas pris ses médicaments. Près d?elle, une grande bouteille de limonade et de l?eau sucrée. De temps à autre, elle en boit une pleine gorgée. Chaque jour, son état s?aggrave. Les gens qui venaient s?enquérir de l?état de santé de Kheïra s?inquiètent maintenant pour les deux. A aucun moment, la vieille femme ne reprend conscience. La jeune fille ne mange rien ni ne prend son traitement. Elle ne parle pas non plus. Et les enfants de Kheïra font venir le médecin au chevet de Latifa, tandis que leur mère agonise? «Il faut la transporter immédiatement à l?hôpital», déclare ce dernier. L?état de Latifa, qui ne veut pas se battre pour survivre, est critique. Sa famille ne comprend pas. Et le même matin, par une légère journée de printemps, Kheïra et Latifa s?en vont vers un monde meilleur. «Sobhane Allah !» dit sa fille à l?enterrement de Latifa, après avoir mis sa vieille mère en terre : «Elles s?aimaient tellement toutes les deux qu?elles sont parties la main dans la main? Ma mère ne s?est éteinte que quelques heures avant Latifa !» Quand ses s?urs viennent reprendre ses affaires, elles découvrent, jetés sous son lit, d?innombrables cachets pour le diabète que Latifa n?avait pas pris.