Liban, désignation l Le chef de la majorité parlementaire au Liban, Saâd Hariri, fils de l'ex-dirigeant assassiné Rafic Hariri, devait être désigné ce samedi Premier ministre. Il sera chargé par le président Michel Sleimane de former un nouveau gouvernement, après avoir été choisi hier comme candidat par une majorité de députés. Par ailleurs, la minorité menée par le Hezbollah réclame un gouvernement d'union nationale. Arabie saoudite - USA : diplomatie l Les Etats-Unis ont annoncé, hier, un allégement des conditions de séjour de leur personnel diplomatique en Arabie saoudite en raison de l'amélioration de la sécurité, trois ans après le début d'une campagne de lutte contre Al-Qaîda dans le royaume. Les diplomates basés dans la ville de Dhahran pourront désormais s'installer avec leur famille. Ceux travaillant à Riyad pourront accueillir des membres adultes de leur famille et des enfants non scolarisés. Toutefois, ceux basés au consulat de Djedda, ne sont toujours pas autorisés à vivre avec leurs proches. Les diplomates en poste en Arabie pourront également rester deux ans, au lieu d'un an actuellement. Iran, participation l Le candidat conservateur, Mohsen Rezaï, à la présidentielle en Iran s'est dit prêt à participer à une commission spéciale créée par le Conseil des Gardiens de la Constitution pour un nouveau comptage de 10% des bulletins de vote si les deux autres candidats protestataires y participent aussi. Le Conseil des Gardiens de la Constitution, a annoncé, hier, la création d'une commission qui devra préparer un rapport sur le scrutin contesté du 12 juin. Mais dans le même temps, son porte-parole, Abas Ali Kadkhodaie, a réaffirmé qu'il n'y avait pas eu de fraude et que la présidentielle était la plus «propre» de toutes les élections organisées en Iran. France, référendum l Le Président français, Nicolas Sarkozy, a proposé, hier, un référendum sur un éventuel statut d'autonomie pour l'île antillaise de la Martinique, département français d'Outre-mer, tout en excluant l'indépendance. «Je suis venu vous annoncer clairement que j'ai l'intention de consulter les Martiniquais sur l'évolution institutionnelle de leur territoire comme la Constitution m'y autorise», a-t-il déclaré. Ainsi, les Martini-quais choisiront, en leur âme et conscience, le chemin qu'ils souhaitent emprunter. Toutefois, il a indiqué que la question de l'indépendance de la Martinique, c'est-à-dire de sa séparation d'avec la France, ne sera pas posée.