Le coup d'envoi du Festival international du cinéma d'Alger, organisé à l'occasion du Panaf-2009, a été donné, hier, lundi, à la salle Ibn-Zeydoun (Ryadh El-Feth), avec au programme, du 6 au 19 juillet, la projection de plus de 120 films de fiction et documentaires. Le Festival international du cinéma, qui se déroule sous le thème «Panorama du cinéma africain», verra la projection de 88 longs-métrages étrangers, 29 films algériens et 13 courts-métrages africains et afro-américains, a-t-on appris auprès des organisateurs. S'agissant des productions cinématographiques, les organisateurs ont prévu quatre documentaires, à savoir Algérie et mouvements de libération, réalisé par un Algérien et un Sud-Africain, Le Panaf en 1969, Le Nepad et Femmes africaines et développement. Les projections sont prévues dans six lieux dont les quatre salles de cinéma de l'Office Ryadh El-Feth (Cosmos, Alpha, Beta et Mohamed-Zinet) ainsi que deux chapiteaux installés au Parc zoologique de Ben Aknoun et à Rouiba. A cela s'ajoutent quatre cinébus itinérants à travers les wilayas d'Alger, de Blida, de Boumerdès et de Tipasa. Par ailleurs, un colloque international sur le thème «Quels modèles d'avenir pour les cinémas d'Afrique ?» sera organisé. En marge du festival, un hommage sera rendu aux grandes figures du cinéma africain et un annuaire du cinéma africain sera édité dans trois langues, arabe, anglais et français. L'ouverture officielle du Festival international du cinéma d'Alger a été inaugurée par la projection de trois films Sektou, un court-métrage de 17 minutes de Khaled Benaïssa, Le vent des Aurès de Mohamed-Lakhdar Hamina (1966) et Le wazzou polygame du Nigérien Oumarou Ganda (1972).