C'est à partir de la salle Ibn Zeydoun de Riadh El Feth que sera donné le coup d'envoi. Comme prévu, le Festival international du cinéma se déroulera du 6 au 19 juillet. C'est à partir de la salle Ibn Zeydoun de Riadh El Feth que «sera donné le coup d'envoi du Festival international du cinéma, en présence de nombreuses personnalités du cinéma. Devant un parterre composé de réalisateurs, de comédiens, d'acteurs et d'actrices, de délégations des hôtes de l'Algérie, des membres du comité d'organisation du festival et des représentants du ministère de la Culture, l'ouverture sera annoncée officiellement», a annoncé dans une conférence de presse M.Tazaroute, le chargé de communication de ladite institution qui entre dans le cadre du 2e Festival culturel panafricain. Cette manifestation cinématographique, qui verra la participation d'une pléiade d'acteurs de renom, sera rehaussée par la présence de grandes figures de l'écran. A l'occasion, deux films seront projetés à la salle Ibn Zeydoun de l'Office Riadh El Feth. Il s'agit de Vent des Aurès de Mohamed Lakhdar Hamina et Sektou de Khaled Benaïssa. «C'est une façon de relier deux générations de cinéastes», a expliqué le conférencier. Hormis de légers changements entrant dans la présentation des longs et moyens métrages, l'orateur a mis l'accent sur la présence de grandes figures appartenant ou ayant appartenu au monde du cinéma africain. Dans ce contexte, l'intervenant a annoncé qu'un hommage sera rendu au grand réalisateur algérien, Mohamed Lakhdar Hamina, l'un des rares cinéastes qui a été distingué par une Palme d'or en 1975 au festival de Cannes. Pour une meilleure collaboration interafricaine, notre interlocuteur déclare que «le ministère algérien de la Culture instaure, à l'occasion de ce Festival culturel panafricain d'Alger, une aide destinée à soutenir la coproduction de quatre longs métrages de fiction et de quatre courts métrages». Et d'ajouter que «ce concours est ouvert à tous les projets portés par des réalisateurs ressortissants d'un pays membre de l'Union africaine dont le tournage sera effectué en partie sur le continent et la langue utilisée sera l'arabe, le français, l'anglais ou le portugais ou tout autre langue africaine. Par ailleurs, tout projet de long métrage devra être accompagné d'un dossier complet avec un devis et un plan de financement. Une commission de professionnels africains se chargera de la sélection des projets en vue de leur qualité artistique, de leur faisabilité et de leur contribution à une meilleure connaissance du continent africain», a-t-il rajouté. Et toujours dans le même contexte, le conférencier présente les conditions exigées par le ministère de la Culture, lequel a établi plusieurs autres articles, entre autres la réalisation des films long métrage, dont la durée de projection est supérieure à 75 minutes, ainsi que des films court métrage d'une durée de projection comprise entre 13 et 26 minutes. Notons que «l'aide est strictement réservée à l'un des projets retenus et réalisé par le réalisateur initialement prévu. Elle ne peut de ce fait faire l'objet d'aucune forme de sous-traitance. Elle ne concerne que les films dont le tournage n'a pas encore débuté. Le montant de cette aide est de 100.000 euros pour les longs métrages et de 25.000 euros pour les courts métrages», a-t-il martelé. Dans ce contexte, l'animateur déclare que «l'Algérie n'a pas seulement invité les réalisateurs pour se retrouver mais à contribuer concrètement dans des productions». Des récompenses à titre honorifique seront aussi décernées aux participants du concours à la fin des travaux du colloque qui sera organisé ultérieurement. Et avant de clôturer la séance, M.Tazaroute a mis en exergue l'organisation des Assises du cinéma africain qui auront lieu au début de l'année 2010.