Mesure n Des psychologues seront affectés aux 1 525 UDS que compte le secteur de la santé au niveau national afin de s'occuper des cas des élèves souffrant de problèmes mentaux. Les élèves souffrant de troubles mentaux seront pris en charge au niveau des Unités de dépistage et de suivi (UDS) dès la prochaine année scolaire. L'annonce en a été faite, hier, mercredi, par un représentant du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière au terme de la rencontre nationale sur la santé en milieu scolaire et universitaire qui s'est tenue à M'sila. A cet effet, des psychologues seront affectés aux 1 525 UDS que compte le secteur de la santé au niveau national afin de s'occuper des cas des élèves souffrant de problèmes mentaux. Des cas qui constituent un «véritable souci dans la cartographie de la santé scolaire», a souligné Tayeb Zoubir Adjab. Selon lui, notre pays figure parmi les «pionniers» en matière de santé scolaire avec tous les moyens qui lui ont été consacrés, ces dernières années. Au cours de cette rencontre d'évaluation qui a réuni, deux jours durant, les responsables de la prévention au niveau des 48 directions de la santé à l'échelle nationale, les intervenants ont notamment recommandé «la relance des activités des comités locaux de coordination intersectoriels avec l'implication des différents acteurs concernés par la santé des élèves et des étudiants, la mise en place d'équipes mobiles chargées d'assurer une couverture médicale aux élèves résidant dans les régions éloignées, et l'adoption d'une méthodologie fiable et efficace pour améliorer la prise en charge médicale de certains cas spéciaux». Les participants ont également insisté sur la nécessité de faire appel au savoir-faire des assistantes sociales afin d'assurer une meilleure prise en charge médicale des élèves. Comment ? «En transmettant aux UDS toutes les informations relatives à la santé des élèves», ont-ils expliqué. Le représentant du ministère de la Santé s'est engagé à prendre en considération ces recommandations. De même, il a promis d'étudier la possibilité de «réserver une journée de consultations dans les centres hospitaliers pour examiner les cas recommandés par les UDS».