Résumé de la 4e partie n Le roi part en pèlerinage, accompagné de ses sept fils. Sur le trajet, ils s'arrêtent l'un après l'autre. On leur construit à chacun une maison. Le roi continue le voyage seul, avec sa suite, laissant ses fils derrière lui. Ils ont tous choisi qu'on leur construise des maisons, mais avec des murs en galette : ainsi, s'ils ressentent la faim, ils pourraient se nourrir avec. Nçiç, lui, méprisé pour sa taille, a choisi qu'on lui construise une maison en fer. Quelques heures à peine après le départ du roi, une ogresse, qui a senti au loin l'odeur de l'homme, arrive sur les lieux où le premier fils a fait construire sa maison. elle en fait le tour et comprenant que les murs ont la fragilité de la galette, elle frappe à la porte. — Ouvre-moi, cher neveu, je suis ta tante ! Le garçon regarde par l'œil de bœuf et aperçoit la tête de l'ogresse. — Tu es une ogresse et tu veux me manger ! — Ouvre ! — Je n'ouvrirai pas ! Elle se jette contre un mur qui s'effondre aussitôt. L'ogresse entre dans la maison et dévore le malheureux. Une fois dehors, elle hume l'air et perçoit encore l'odeur de l'homme. — Encore de la chair fraîche, se dit l'ogresse. Elle parvient vite à localiser le second garçon. — Il n'est pas plus malin que son frère, celui-là ! Elle frappe à la porte. — Ouvre, ouvre à ta tante ! Le jeune homme regarde par le judas. — Tu n'es pas ma tante ! — Quoi ! je viens de rendre visite à ton frère et toi tu refuses de m'ouvrir ! — Dis-moi où habite mon frère ! Il habite dans une maison aux murs de galette… — Alors, tu as bien vu mon frère ! Cette fois, l'ogresse n'a pas besoin de se jeter sur le mur. C'est le garçon qui lui ouvre. Elle se jette sur lui et le dévore. Puis, elle va vers le troisième, le quatrième, le cinquième et le sixième. Les uns lui ouvrent leur porte, les autres refusent et elle se jette sur les murs qui s'écroulent. Elle les mange tous. Avant de manger le dernier, elle lui demande. — Dis-moi, tu n'as pas un autre frère dans les environs ? — Si, il en reste un… Il s'appelle Nçiç ! — Est-il aussi gras que toi ? — Oh, non, il est tout petit et tout maigre… — Qu'importe, je saurai le gaver et je le mangerai comme vous tous ! Elle le dévore et va chercher le dernier. — Il ne m'échappera pas ! Elle arrive à l'endroit où Nçiç s'est fait construire une maison. — A nous deux mon garçon ! (à suivre...)