Résumé de la 4e partie n On se moque de Hamza, mais il n'en a cure : il sait qu'il l'aime la locataire de la cité – il ignore encore qu'elle s'appelle Nawal. Le camion le descend juste devant sa maison. c'est une ancienne ferme coloniale qui est à moitié ruinée. hamza compte justement travailler pour entreprendre des rénovation , mais son salaire suffit à peine à nourrir sa famille. Il est encore imprégné du souvenir de la jeune fille, quand son frère, Samir, l'accueille avec un visage renfrogné. — père a encore fait une crise… Il s'affole aussitôt. — vous l'avez hospitalisé ? — le médecin l'a vu, il lui a prescrit des médicaments… — le pharmacien vous les a donnés ? — oui, mais il faudra le payer… — bien sûr, j'irai le voir, dès qu'on me versera mon salaire et je le rembourserai. Il s'apprête à entrer chez lui. — attends, dit Samir, j'ai pris de la semoule, du sucre et du café chez aâmi Mokrane. — il a accepté de nous faire crédit ? — oui, mais il a dit qu'il ne le ferait plus jusqu'à ce que tu payes l'ardoise ! — D‘accord, la prochaine fois, ne va pas chez aâmi Mokrane… Va chez Hamou. Le jeune garçon s'insurge. — ce sera la même chose. Lui aussi va se lasser de nous. Je dois travailler ! Hamza hoche la tête. — non, non, tu es encore jeune, et tu travailles bien à l'école ! — nous avons besoin d'argent ! — pas question ! je me débrouillerai ! — mais… — il n'y a pas de mais qui tienne ! Tu passeras ton brevet, puis tu iras au lycée, puis à l'université. tu feras des études de médecine, comme père et mère l'ont toujours souhaité ! Il rentre à la maison. il trouve sa mère dans la cour. — Yemma, Samir m'a dit. — il va mieux. — il faut que je lui prenne un rendez-vous à Alger. — Alger, mais c'est trop loin pour lui. Il faudra dépenser de l'argent et nous n'en avons pas. — je me débrouillerai ! — nous sommes déjà endettés. — je t'ai dit que je me débrouillerai. — je peux voir mon père ? — il dort. — alors je vais aller voir si Omar, je crois que ses toilettes sont bouchées. — tu ne vas pas faire ce boulot répugnant ? — pourquoi pas, je l'ai déjà fait ? Et puis, ça rapporte de l'argent. Il faut payer le pharmacien ! Je sais que la sécurité va nous rembourser, mais le pharmacien exige son argent ! (à suivre...)