Résumé de la 7e partie n Tandis que l'ogresse va chercher ses sœurs, sa fille, Aïcha, doit égorger Belajout. Mais elle tombe et c'est elle qui est égorgée. Le facétieux garçon déshabille aussitôt la fille de l'ogresse et revêt ses vêtements : sa robe, son foulard, cachant en partie son visage. Mais il sait que l'ogresse et ses sœurs ont la vue faible et elles sont stupides : elles ne le reconnaîtront pas ! Il découpe Aïcha en morceaux, fait bouillir la tête à part, et prépare la viande dans une sauce où il a mis beaucoup d'oignons et de poivre rouge. bientôt un succulent parfum se dégage de la marmite. Les ogresses le hument de loin. — Hum… mais Aïcha s'est surpassée ! — Nous allons nous régaler ! Les ogresses entrent comme des furies. — Aïcha ! et le manger ? — Tout est prêt, maman ! Belajout se tient à l'écart pour ne pas se faire repérer. — Où est la viande, où est le couscous ! — Il est dans la pièce centrale ! Les ogresses se précipitent et, assises à même le sol, elles se mettent à manger. Tseryel ricane. — Mais il est gras, ce Balajout, je ne sais pas pourquoi il se disait maigre ! — Mange, mange, ma sœur ! On appelle celle qu'on croyait être Aïcha. — Viens manger avec nous ! — J'ai déjà mangé ! Belajout a fermé, de l'extérieur la porte et les fenêtres de la maison et il a mis de la paille partout. Dans leur voracité les ogresses ne se sont aperçues de rien. Il est monté sur le toit, avec un tison, et c'est de là qu'il parle. — Mange maman, mangez mes tantes ! — C'est délicieux ! Soudain, une des tantes de Aïcha plonge la main dans la marmite et tire un œil. Elle le regarde et s'exclame. — Ce Belajout était borgne ? — Non, dit l'ogresse ! — Et moi, je te dis qu'il était borgne ! — Montre-moi ! Elle lui arrache le morceau des mains. Elle le regarde. — En effet, c'est un œil borgne ! Elle comprend brusquement et hurle : — Belajout ! — Je suis là ! Elle lève les yeux et aperçoit le facétieux garçon. Elle veut aller le chercher mais les portes et les fenêtres sont fermées. Du haut du toit, Belajout jette son tison. La paille s'enflamme et la maison brûle avec les ogresses. (à suivre...)