Résumé de la 6e partie n Djeha accepte de vendre sa maison à son voisin, mais au moment d'établir l'acte de vente devant le cadi, il se rétracte. Le cadi le gronde à son tour. — Qu'est-ce que ce comportement ? Pourquoi avoir promis de vendre ta maison à cet homme, alors que tu n'as pas l'intention de la vendre ? Le voisin intervient. — S'il faut ajouter quelque chose… Mais Djeha secoue la tête. — Non, ce n'est pas cela ! — Alors, explique-toi, exige le cadi. Alors Djeha se met à pleurer. — Cette maison a appartenu à mes pauvres parents – Dieu ait leur âme – j'y suis né, alors il me coûte de m'en séparer ! Le cadi, ému, hoche la tête. — Là, je te comprends… Djeha toujours en pleurs. — Il me coûte de vendre cette chère maison ! Je ne pourrais pas supporter l'idée de ne plus la revoir… — Alors, garde-là, dit le cadi, compatissant. Mais Djeha se ressaisit aussitôt. — Mais j'ai besoin d'argent… — Si tu as besoin d'argent, vends ta maison, dit le voisin, avec une certaine cruauté. Je crois que tu n'as pas le choix ! — Je veux bien, dit Djeha Le voisin reprend espoir. — Alors, tu me la vends ? — Oui, mais à une condition ! — Dis-nous quelle est cette condition ! Djeha feint de s'essuyer les yeux. Le pilier central de la maison porte un souvenir qui m'est cher… Le cadi comme le voisin lui demandent en cœur : — De quoi s'agit-il ? Djeha baisse les yeux. — Un clou ! Le cadi et le voisin se regardent. — Un clou ? — Oui… Un clou que feu mon père a planté… Je veux bien vendre ma maison, mais je garde mon clou ! Le voisin éclate de rire. C'est sa ta condition ? Je l'accepte ! — Je pourrais venir voir mon clou quand bon me semblera ? Il restera accroché à la poutre ? — Sans problème… — Alors j'accepte, mais je veux que ma condition soit inscrite dans l'acte. Le cadi inscrit la condition. (à suivre...)