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Histoires vraies
Le fonctionnaire de la mort (3e partie)
Publié dans Info Soir le 02 - 09 - 2009

Résumé de la 2e partie n En 1944, Eichmann fait acheminer quatre cents mille juifs hongrois vers les camps d'extermination...
Elle le cite en exemple à ses fils. Le ménage vit correctement, mais sans plus, de sa solde d'officier. Eichmann n'a pas détourné un sou des sommes fabuleuses qu'il a extorquées aux juifs. L'argent n'a jamais été ce qui l'intéressait...
Fin 1944, le vent commence à tourner, mais on peut penser qu'un homme aussi organisé que lui ne se laissera pas prendre au dépourvu. Il est alors en Hongrie, où il négocie avec Joel Brand, une personnalité hongroise en relation avec les Alliés, l'échange de détenus juifs en sa possession contre des camions. L'accord ne se fera pas mais, à cette occasion, Brand lui demande s'il n'est pas inquiet pour lui-même, étant donné la tournure des événements. Eichmann lui répond en souriant :
— Nous perdrons peut-être la guerre, monsieur Brand, mais vous ne m'aurez pas. J'ai pris mes précautions.
Ces paroles semblent se vérifier car, après la victoire, les Alliés le cherchent en vain et, en 1945, au procès de Nuremberg, ainsi qu'il a été dit, il brille par son absence. On peut remarquer alors qu'à la différence des autres responsables nazis, Adolf Eichmann reste mal connu. On ignore pratiquement tout de lui, à commencer par son visage. Et on ignore, évidemment, s'il est encore en vie...
Un homme est décidé à le savoir. Il s'appelle Simon Wiesenthal. Cet Autrichien libéral est sorti vivant du camp de Mauthausen, après avoir vu mourir plusieurs membres de sa famille, et il a décidé de consacrer le reste de sa vie à la recherche des criminels nazis. Il collabore pour cela à l'Office américain des crimes de guerre.
En juin 1945, il est à Linz et le nom d'Eichmann est inscrit en tête de sa liste. C'est alors qu'il est servi par la chance. Sa logeuse, qu'il questionne à tout hasard, lui répond sans hésitation :
— Eichmann ? Je le connais bien. Il a habité longtemps à Linz. Son père a un magasin d'électricité tout près.
Simon Wiesenthal va trouver, en tant qu'envoyé de l'Office américain, M. Eichmann père, qui est bien obligé de le recevoir, mais avec la plus mauvaise grâce.
— Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ? Mon fils Adolf a fait partie des SS. Pour le reste, je ne sais rien de ses activités.
— Il y a longtemps que vous ne l'avez pas vu ?
— Depuis des années. Il n'est pas venu ici pendant la guerre.
— Vous pensez qu'il est mort ?
— Cela ne fait aucun doute.
— Est-ce que vous auriez une photo de lui ?
La réponse est sèche et définitive
— Non.
Simon Wiesenthal ne se décourage pas. D'autant que les services américains ne restent pas inactifs. Selon eux, Adolf Eichmann aurait été interné comme prisonnier de guerre dans un camp de la Forêt-Noire, sous le faux nom d'Eikmann. Mais il s'est évadé et on a perdu sa trace depuis. Les mêmes services américains ont également retrouvé sa femme et ses enfants. Ils habitent le village d'Altaussee, en Autriche. Simon Wiesenthal s'y rend, encore une fois mandaté par l'office américain. Mais Vera Leibl n'est pas d'un plus grand secours que son beau-père.
— Non, je ne sais pas où il est. Nous avons divorcé début 1945, à Prague. Depuis, je ne l'ai pas revu.
— Pourquoi avez-vous divorcé ?
— Pour des raisons personnelles.
— Avez-vous une photo de lui ?
— Je n'en ai pas. Je les ai jetées après notre divorce... (à suivre...)


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