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Histoires vraies
Le fonctionnaire de la mort (4e partie)
Publié dans Info Soir le 03 - 09 - 2009

Résumé de la 3e partie n Simon Wiesenthal, un rescapé des camps nazis, est à la recherche de Eichmann qui n'a laissé aucune trace...
Simon Wiesenthal n'abandonne pas. Un seul fil le relie à Eichmann : sa femme, et il la fait surveiller. En 1947, il apprend que Vera Leibl a entrepris, au nom de ses fils, une demande de reconnaissance du décès de leur père. Si la démarche aboutit, il deviendra léga-lement impossible de faire quoi que ce soit. Wiesenthal se précipite chez le juge. En apprenant qu'il s'agit d'un criminel de guerre peut-être en fuite, il décide de ne pas donner suite à la demande.
A la fin de 1949, c'est enfin la grande nouvelle grâce à la table d'écoute sur laquelle est branchée sa femme, on apprend qu'Eichmann se cache près d'Alt-Aussee et a l'intention de retrouver Vera pour la nouvelle année. Une souricière est tendue, mais les policiers ne sont pas assez discrets et le piège ne fonctionne pas. Bien au contraire, à la suite de cela, on découvre qu'un homme, qui se cachait dans un village voisin, a définitivement disparu. S'il s'agit bien d'Eichmann, il a sans doute profité de l'aide de l'organisation secrète nazie ODESSA, qui se charge de faire passer les criminels de guerre en Amérique du Sud.
Quelque temps passe. Vera Leibl et ses fils habitent toujours Alt-Aussee. Ils fréquentent toujours l'école du village et elle-même n'a plus aucun contact, ni par téléphone ni par courrier, avec son mari. Mais brusquement, en 1952, après les vacances de Pâques, ils disparaissent. On s'aperçoit alors qu'elle a fait faire des passeports pour elle et ses enfants et qu'ils sont partis vers une destination inconnue.
Les années s'écoulent sans que Simon Wiesenthal ait la moindre nouvelle de celui qu'il traque, mais à aucun moment il ne perd l'espoir de le retrouver. Et il a raison. En 1959, il apprend par hasard, d'un Allemand antinazi séjournant en Amérique du Sud, que «ce porc d'Eichmann est dans la banlieue de Buenos Aires et travaille dans une usine d'automobiles». Il découvre peu après qu'une femme du nom de Vera Leibl s'est installée également à Buenos Aires et a épousé un M. Klent ou quelque chose d'approchant.
Simon Wiesenthal a la sensation qu'il touche au but mais il ne peut pas aller plus loin, la suite le dépasse. Il transmet tout le dossier aux autorités israéliennes, qui sont d'autant plus intéressées qu'elles viennent, elles aussi, de localiser l'ancienne Mme Eichmann : à San Fernandino, une banlieue de Buenos Aires, avec ses trois enfants. Elle a épousé un homme du nom de Ricardo Klement, dont elle a eu un quatrième enfant.
Il semblerait bien que la longue traque soit sur le point d'aboutir. Seulement, Ricardo Klement est-il Adolf Eichmann ? C'est une question à laquelle on ne doit répondre qu'avec une certitude absolue et on conçoit toute la difficulté de la tâche qui attend les spécialistes qu'Israël envoie sur place.
Ils arrivent début mars 1960. Ils sont trois, on ne connaît d'eux que leurs prénoms d'emprunt : Yigal, le chef du commando, Gad et Dov. Ils n'ont qu'une trentaine d'années, mais ont subi l'entraînement le plus poussé qu'on peut recevoir dans les services secrets. Plusieurs correspondants argentins leur prêteront main forte sur place, s'ils le désirent.
Leur mission est double : premièrement, s'assurer que Ricardo Klement est bien Adolf Eichmann ; deuxièmement, si c'est le cas, l'enlever et le ramener en Israël. Pour la première partie, ils disposent du dossier des archives de la SS, dont les Alliés se sont emparés et que les Israéliens ont pu récupérer. (à suivre...)


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