Résumé de la 48e partie n Samir parle de sa patiente à son frère et à sa mère. Celle-ci, émue par sa situation, décide de lui rendre visite. Elle s'est levée de bonne heure. La veille, elle a préparée des gâteaux, de la galette et, le matin, elle a rempli une marmite de tchakhckoukha, un délicieux plat traditionnel. Samir sait que sa mère doit l'accompagner, mais quand il voit le gros couffin qu'elle a préparé, il s'écrie ! — Quoi ! Tu vas nourrir l'hôpital ! — C'est pour cette pauvre fille abandonnée ! — Mais elle ne mangera pas tout ça ! — Elle en donnera aux autres malades ! Il regarde la gamelle. — Qu'est-ce que c'est ? — De la tchakhchoukha ! — Hum… tu nous en as laissé ? — Ce sera pour ce soir ! — Fais vite, nous risquons de tomber en plein dans la circulation ! C'est en entrant dans la voiture de son fils que Yamina se rend compte que depuis bien longtemps, elle n'est pas allée à Alger. Elle le dit à son fils. Samir sourit. — Je croyais que c'était la première fois que tu y allais. — Non, non, j'y suis déjà allée ! — Rappelle-moi à quelle occasion. — J'ai accompagné ton frère ! Samir se rappelle aussitôt. — C'est vrai, c'était le jour de la mort de papa… que Dieu ait son âme ! Yamina soupire. — Oui, c'est ce jour fatidique ! Elle se rappelle ce jour. Elle avait pris le bus avec Hamza, pour demander la main d'une fille. et quelle déception, ce jour-là, et pour elle et pour son fils ! — Au fait, dit Samir, je ne me souviens pas pourquoi, tu es allée, ce jour-là, à Alger… Je me rappelle que tu avais dit aux filles que tu partais avec Hamza, mais je ne sais pas ce qui s'est passé… Et j'ai oublié de t'interroger par la suite ! Yamina soupire. Elle n'avait dit à personne qu'elle allait demander la main d'une fille. Hamza lui a demandé d'être discrète, mais elle pensait, une fois l'affaire conclue, en parler à sa famille. — Tu ne me dis pas pourquoi tu es allée à Alger ? — Comme ça ! Samir sourit. — Quoi, c'est un secret ? — Non, bien sûr ! — Alors ? — Eh bien, nous sommes allés voir un parent malade… ! Il rit. — Eh bien, cette fois encore, c'est pour rendre visite à un malade que tu y vas !