Résumé de la 17e partie n Le bédouin croit jouer un tour à Djeha, en le laissant dans le puits où il est descendu pour chercher de l'eau, mais une fois de plus, il se fait rouler. Comme la nuit tombe, le bédouin s'arrête. Il pose ses deux sacs. Il brûle de voir son trésor, mais comme il est fatigué, il s'endort. Djeha sort alors de sa cachette. Il remplit le sac de pierres et cherche un coin pour dormir. Il se lève le matin de bonne heure et surveille son compagnon. Celui-ci est embarrassé, car les sacs sont trop lourds à porter. — Ah, si seulement je pouvais avoir un âne pour charger mon trésor ! Djeha va aussitôt au détour d'une colline et se met à braire comme un âne. Le bédouin saute de joie. — Merci Mon Dieu de m'avoir exaucé mon souhait ! Il va en direction des cris et découvre… Djeha. Il prend peur. — Je ne voulais pas t'abandonner ! — Et pourtant tu m'as abandonné ! Le bédouin prend un air désolé. — Me pardonneras-tu ? — Oui, je te pardonne ! Le bédouin s'écrie. — Merci, tu es un homme généreux ! Djeha hoche la tête : il est n'est pas aussi généreux que le croit son compagnon. — Si tu veux, nous allons partager le trésor du puits ? Djeha ricane. — Tu as donc cru à cette histoire de trésor ? — Le bédouin pâlit. — C'est bien des pièces d'or que tu as trouvées dans le puits ! — Ouvre les sacs ! Le bédouin, en tremblant, ouvre les sacs : il découvre des cailloux. Il tend le poing à Djeha. — Ah, scélérat, tu m'as trompé ! Djeha sourit. — J'ai trompé un trompeur. Nous sommes quittes ! L'homme pleure de rage, puis il se calme. Après tout Djeha a raison : il a essayé de rouler Djeha mais celui-ci l'a devancé. — Poursuivons notre route, dit-il à Djeha. Il continue leur voyage. Il se place devant une tente de nomades. Il n'y a personne, mais les propriétaires de la tente ont laissé une ânesse et un beau tapis. — Je prends le tapis, dit le bédouin, je te laisse l'ânesse ! Il croit que le tapis a plus de valeur que l'ânesse. — J'aurais bien aimé prendre le tapis, dit Djeha. — Je l'ai pris avant toi ! — Alors, je prends l'ânesse. Ils se sauvent avec leur «butin», avant que les propriétaires de la tente ne les surprennent.