Résumé de la 10e partie n Au restaurant, Rachid et Wahiba sympathisent. La jeune femme a même un geste de tendresse quand Rachid évoque sa défunte mère. Le repas se prolonge. A chaque fois que Wahiba regarde sa montre, il lui dit. — ne te presse pas ! Elle appelle à deux reprises sa mère pour la rassurer. Ce n'est que vers vingt-trois heures que le repas prend fin. — nous partons ? dit-elle. — oui. — je veux te dire une chose : il y a longtemps, très longtemps, que je ne suis pas allé au restaurant. Sauf lorsque je suis invité, comme toi, à des colloques. Elle le regarde, étonnée. — il y a une raison, bien sûr. Mais je te la donnerai la prochaine fois ! Il l'accompagne jusqu'à l'hôpital où elle récupère sa voiture. Comme il fait nuit, il descend de voiture. — tu pourras rentrer seule ? — oui ! — il fait nuit. Elle sourit. — il m'arrive de rentrer plus tard que cela ! — je t'accompagne quand même jusqu'au parking. — si ça peut te faire plaisir ! Le parking est vide, et il n'y a même pas de gardien. Elle monte dans sa voiture. — alors, au revoir ! — je t'accompagne ! — quoi ! — tu rentres et je te suis avec ma voiture. Elle rit. — mais ce n'est pas nécessaire ! — si, si, ça me rassurera ! — je t'appellerai quand je serai arrivée ! — non, je préfère t'accompagner, je serai plus tranquille ! — d'accord. — et puis, ça me permettra de savoir où tu habites ! Tandis qu'elle met le contact, il va vers sa voiture, garée un peu plus loin. Elle le rejoint avant qu'il n'entre dans sa voiture. — attends que je monte. Il la suit à travers les ruelles vides de la ville. Elle arrive dans un quartier populaire. Elle sort la tête de la fenêtre. — c'est là ! Elle indique un immeuble. Il lui fait signe. — bonne nuit, salue tes parents de ma part. je t'appellerai demain ! — d'accord ! Il reste là jusqu'à ce qu'elle gare sa voiture et rentre dans l'immeuble. (à suivre...)