Résumé de la 52e partie n A la séance du 18 décembre 1901, le publiciste italien, Vassallo, est parmi les assistants. Les premières manifestations se produisent. Soudain, alors que Vassallo regarde attentivement le médium, deux mains le prennent par l'arrière. Puis deux bras l'enlacent affectueusement. On voit aussi apparaître les mains, aux doigts effilés d'une personne jeune, une jeune fille ou un jeune garçon. Une bouche, surgie on ne sait d'où, embrasse les joues de l'homme. Celui-ci est ému par toutes ces marques d'attention. Il ne peut s'empêcher de dire. — qui est là ? La bouche continue à poser des baisers sur les joues, le front, le visage. Vassallo est agité. Il demande encore. — de grâce, dites-moi qui vous êtes ! C'est la table, qui par un mouvement indique, par les lettres de l'alphabet, la réponse à la question. — Romano. Vassallo sursaute. — Naldino ! C'est son fils, mort alors qu'il était adolescent : Naldino est le nom affectueux qu'il lui donnait et beaucoup de parents et d'amis ignoraient que son véritable prénom est Romano. Mais est-ce possible, est-ce que c'est réellement l'Esprit de Naldino qui s'est manifesté ? Le naturel sceptique du publiciste reprend le dessus. — Romano est mort ! Et il ajoute. — je veux bien vous croire, mais il me faut des preuves ! C'est la table qui répond : l'Esprit accepte mais il lui faudra moins de lumière. Aussitôt, on déplace la bougie, posée sur le parquet de la salle, plus loin, mais il y a suffisamment de lumière pour qu'on continue à voir. C'est le docteur Venzano qui participe à la séance qui voit apparaître, le premier, une masse vaporeuse près d'Eusapia. La masse se condense progressivement en haut, puis prend la forme d'une tête humaine. Des cheveux abondants apparaissent, puis des yeux, un nez, une bouche. Vassallo n'a pas vu la silhouette. Un des assistants s'écrie. — une silhouette ! Le publiciste se retourne. Il a juste le temps de voir la silhouette avant qu'elle ne se dissolve, comme une fumée. — je crois que c'est la silhouette de mon fils ! La séance est aussitôt suspendue. Le docteur Venzano, qui a bien vu la silhouette, demande une feuille et un crayon. — je vais dessiner ce que j'ai vu ! — donnez-moi également une feuille. Tandis que Venzano fait le croquis de la silhouette, Vassallo, qui est un excellent dessinateur, fait le portrait de son fils. Il tire aussi une photographie qu'il a toujours sur lui. photographie et croquis se ressemblent ! (à suivre...)