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Histoires vraies
L'Ours à deux pattes (3e partie)
Publié dans Info Soir le 20 - 10 - 2009

Résumé de la 2e partie n Le shérif est averti et une véritable chasse à l'homme commence…
On est sûr qu'il n'avait pas de complice ?
— Certain.
— Il n'a pas demandé de rançon ?
— Non et, si vous voulez mon avis, cela n'arrivera pas. Les parents sont pauvres, et lui, qu'est-ce qu'il ferait avec de l'argent ? Il vit de rien.
— C'est aussi ce que je pense. Il n'y a pas d'autre témoignage sur lui ? Personne ne l'a vu de près, cet Ours à deux pattes ?
— Il y a bien Vivian Carroll. Il est entré chez elle une fois.
— Vous l'avez interrogée ?
— Pour quoi faire ? C'était il y a longtemps.
— Et qu'est-ce qui s'est passé à ce moment-là ? Il l'a volée, il l'a violée ?
— Sûrement pas, sans quoi elle aurait porté plainte. On sait simplement qu'il est entré chez elle...
Peu de temps après, Vivian Carroll se trouve dans le bureau du shérif. Institutrice à Laramie, c'est une jolie blonde de vingt-cinq ans à l'aspect appétissant. Elle répond sans hésitation aux questions de Gary Merson.
— C'était en 1953, il y a quatre ans. J'habitais chez mes parents. Ils ont une maison très isolée au milieu des bois. C'était une nuit, au mois d'août. J'étais seule, ils étaient partis à Laramie, rendre visite à ma tante malade. Il faisait très chaud. J'ai entendu du bruit dehors et je suis sortie. C'est à ce moment qu'il y a eu un coup de feu...
— Il a tiré sur vous et vous n'avez pas porté plainte ?
— Je vais vous expliquer... J'ai senti une brûlure à la main gauche et j'ai vu que je saignais. Il m'a menacée avec son fusil et il m'a fait rentrer dans la maison.
— Comment était-il ?
— Ni grand ni petit, une quarantaine d'années. Il avait des cheveux longs, blonds tirant sur le roux, il était barbu mais sa barbe était correctement taillée. Il n'avait pas vraiment l'air d'un ours. Il me fixait de ses yeux gris très clairs et j'ai eu vraiment peur.
— Il était habillé comment ?
— Un vieux jean et un t-shirt avec une inscription bizarre : «Ville Marie».
Vivian Carroll épelle à l'homme du FBI ces deux mots français, très inhabituels, et poursuit son récit
— Quand il a vu que ma main saignait, il a pris une serviette sur la table et en a fait un pansement. Après, il m'a entraînée dans la chambre et il a voulu me violer.
— Comment cela, voulu ?
— Eh bien... il n'a pas pu. Il m'a forcée à me déshabiller, il a enlevé tous ses vêtements, mais il est resté impuissant. Au début, j'étais terrorisée, mais après, il me faisait presque pitié. Il s'est mis à pleurer... Il s'est rhabillé, il a repris son fusil et il est parti... C'est pour cela que je n'ai pas voulu porter plainte. J'ai simplement dit que l'Ours à deux pattes était venu chez moi et je n'en ai plus parlé à personne.
Gary Merson remercie la jeune femme, qui vient de lui donner le premier indice de son enquête. Il s'agit, bien entendu, des deux mots «Ville Marie». D'après son accent, l'homme est un étranger. Serait-il Français ? C'est possible, mais il est quand même bien improbable qu'il ait traversé la moitié du monde pour se fixer dans ce coin perdu des Rocheuses... L'agent du FBI a une autre idée : il pense à un Canadien. Or, il a un excellent ami dans la police fédérale canadienne : Arthur Laforest. Ils ont résolu ensemble plusieurs affaires touchant les deux pays.
Il l'appelle dans son bureau d'Ottawa. Laforest n'a pas une seconde d'hésitation
— Ville Marie ? Bien sûr que je connais ! C'est le nom d'un grand magasin de Montréal. Il y a des chances que ton client soit de là-bas.
— Tu peux faire des recherches en urgence ?
— Bien sûr, je te rappelle...(à suivre...)


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