Constat n La production nationale de lait est en augmentation de 7%. «Les importations en poudre de lait de l'Algérie sont en baisse de 400 millions de dollars, soit 50% de moins que l'année 2008», a indiqué ce matin le directeur général de l'Office national interprofessionnel du lait (Onil), Abdel Hafid Henni. Cette baisse est due à trois éléments importants. Premièrement à la baisse du prix du lait sur les marchés mondiaux qui est passé de 5 000 dollars/tonne à 2 200 dollars/tonne. Deuxièmement à la politique du renouveau de l'économie agricole mise en place en Algérie vers la fin de l'année 2008, qui a permis une meilleure organisation de la filière. Le troisième élément est lié au dispositif d'évaluation qui permet de suivre les productions au niveau de toutes les laiteries conventionnées, qui sont actuellement au nombre de 132. S'agissant de la baisse de la quantité de poudre de lait importée, M. Henni a souligné que l'Onil a pour objectif de réduire de 40 000 tonnes la quantité importée. «À la fin de l'année en cours, il y aura une réduction des quantités de poudre de lait importée de 40 000 tonnes pour l'année 2009 par rapport à l'année 2008», a estimé M. Henni. «Nous voulons passer d'une logique d'estimation de la production à une logique d'évaluation précise, ainsi, nous privilégions la collecte comme dans tous les pays du monde». L'Algérie compte actuellement un réseau de plus de 600 collecteurs sur les 132 laiteries conventionnées. Ce lait récolté subit un traitement thermique pour le rendre sain avant de le mettre sur le marché. «Nous sommes aujourd'hui à un objectif de 400 millions de litres nous en sommes à 300 millions au jour d'aujourd'hui.» Interrogé sur la quantité de lait cru collectée, M. Henni a indiqué qu'au troisième trimestre de 2009, la quantité est estimée à 300 millions de litres.» La quantité de lait produite cette année est estimée à un milliard 500 millions de litres, alors que les besoins nationaux sont de plus de trois milliards de litres par an. L'écart demeure grand, et signifie que nous continuons à importer plus de 50% de nos besoins. Ce produit de large consommation est subventionné par l'Etat qui verse une enveloppe budgétaire de 15 milliards de dinars par an. Cette subvention sera augmentée et gérée à l'avenir directement par l'Onil.