Résumé de la 51e partie n Comme prévu, Djeha fait monter les enchères : sa mère réussit à vendre la peau de chèvre à un prix faramineux ! Djeha, de loin, a surveillé la transaction. Il ricane. — elle est arrivée à vendre la peau ! La mère, elle, après avoir touché l'argent, s'éloigne. Djeha va à sa rencontre. — alors, tu as vendu la peau ? — oui — et combien l'as-tu vendue ? — cent douros ! — ne t'avais-je pas dit que j'allais récupérer dix fois le prix de la chèvre ! — c'est vrai ! — alors tu reconnais que ton fils est un homme intelligent ? — ah, oui ! — maintenant rentrons ! Mais à la maison, la mère est inquiète. — que va faire cet homme de la peau qu'il a achetée ? Djeha éclate de rire. — il fera ce que tu lui as dit de faire ! La mère s'étonne. — quoi, il va l'étendre au soleil ? — c'est ce que tu lui as dit ! — oui, mais que se passera-t-il, par la suite ? Djeha rit encore. La naïveté de sa mère l'étonnera toujours ! — il ne se passera rien ! — mais alors, cette peau n'est pas miraculeuse ? — ce n'est qu'une vulgaire peau ! — Et alors… — tu l'as eu ! La mère rit. — ah, ça alors. Mais elle se reprend. — il va me chercher et il me trouvera ! — mais non, rappelle-toi que tu étais déguisée ! — mais tout le monde t'a vue marchander la peau ! — s'il vient et s'il te reconnaît, tu nieras tout. Tu crieras que tu es la mère de Djeha et que la mère de Djeha ne peut vendre les peaux ! Cependant, l'homme qui a acheté la peau, a fait comme la vieille lui a dit. Il l'étend au soleil et la laisse pendant trois jours. Quand il la récupère, il la trouve toute fendillée. Il a beau la tourner et retourner, mais elle n'a rien de miraculeux. Il part à la recherche de celle qui lui a vendu la peau. Il la reconnaît, mais la femme s'écrie : «moi, la mère de Djeha, vendre des peaux ! Jamais !» Et il s'en va… (à suivre...)