Appui n Les agriculteurs et les éleveurs vont bénéficier d'un crédit mutuel «bonifié» pour faire des investissements agricoles. Ce crédit vise à améliorer les activités agricoles en vue de booster les investissements dans le secteur de l'agriculture.«Ce sont les épargnes des éleveurs et des agriculteurs qui seront gérées sous forme de crédit», a expliqué le Dr Rachid Benaïssa, ministre de l'Agriculteur et du Développement rural à l'issue de la session plénière des questions à l'APN. Réponses ayant concerné, outre le secteur de l'agriculture, les secteurs des travaux publics, des TIC et de la culture. Selon le docteur Benaïssa, ce crédit, qui s'ajoute à une panoplie d'autres crédits instaurés dans ce secteur, est en développement; «Nous attendons l'autorisation de la Banque d'Algérie pour enclencher ce processus», a-t-il déclaré. Le ministre a rappelé que son département a déjà mis d'importants crédits en faveur des investisseurs activant dans le domaine de l'agriculture. Il s'agit, d'après lui, du crédit Leasing qui les accompagne dans l'octroi de la mécanisation et de l'installation des équipements de l'irrigation. Il y avait le crédit fournisseurs entre les coopératives agricoles, les offices et les agriculteurs. S'ajoute à cela le crédit instauré l'année passée, à savoir le crédit «RFIG», qui venait, selon l'orateur, compléter les crédits existants. D'après lui 7,5 milliards de dinars ont été octroyés dans le cadre de ce crédit au profit de plus de 7 000 agriculteurs. Par ailleurs, le ministre des Travaux publics a déclaré que le programme de son secteur pour le prochain quinquennat (2010-2014) concernera essentiellement le parachèvement des projets structurants, notamment les routes nationales, les voies express et les pénétrantes qui vont relier les différentes villes aux axes routiers principaux, surtout au sud du pays où le gouvernement à décidé, note-t-il, de désenclaver les régions isolées. S'agissant du secteur des Télécommunications, Hamid Bessallah, ministre des Postes et des Nouvelles technologies de l'information et de la communication, a annoncé, pour sa part, la création du Centre national des données internet, lequel sera fonctionnel au début de l'année prochaine. «C'est une sorte de portail national par où transitent toutes les connexions internet», a-t-il expliqué. Pour le ministre des TIC, la démarche globale de son secteur projette d'aller vers l'infrastructure haut débit en mettant au niveau toute l'infrastructure des TIC. Le conférencier a souligné que sa stratégie vise à encourager les entreprises nationales à produire les équipements informatiques au lieu de les importer.«Il faut aider les entreprises à se transformer en entreprises de production de contenu», a-t-il ajouté. Au sujet de la gestion des cybercafés, le responsable du secteur des TIC a indiqué : «Il faut que les cybercafés publics et privés aillent vers l'instauration d'une charte pour instaurer l'aspect moral et éthique dans ce domaine». A propos du contrôle des programmes, le ministre a insisté sur le rôle des parents qui consiste, d'après lui, à programmer les sites que leurs enfants doivent suivre. Enfin, pour le secteur de la Culture Mme Khalida Toumi a annoncé que son département a initié un texte de loi pour la promotion du cinéma. Il sera soumis à l'APN au cours de l'année prochaine.