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Histoires vraies
La bande à Baader (2e partie)
Publié dans Info Soir le 09 - 11 - 2009

Résumé de la 1re partie n Dans une Allemagne divisée en deux pays opposés, un groupuscule extrémiste fait son apparition sous le nom de «Viva Maria».
Dans la majorité de l'opinion et dans la presse, Rudi Dutschke, surnommé «Rudi le Rouge», et les siens suscitent plus d'agacement que d'hostilité. Ce sont des trublions qui font la crise de croissance propre à leur âge. On les appelle «les rêveurs» ou «les clowns de Berlin-Ouest». On se demande quand finiront enfin les grèves à l'université. Pour l'instant, personne n'a saisi qu'il ne s'agit que d'un prélude, sauf une journaliste. Elle est peut-être la seule à prendre Viva Maria au sérieux. En 1967, elle réalise une longue interview de Rudi Dutschke, qu'elle félicite de «faire peur aux bourgeois». Elle s'appelle Ulrike Meinhof, elle a trente-sept ans, c'est une brune aux yeux marron, plutôt jolie, qui possède en tout cas beaucoup de charme et d'esprit.
Elle appartient à un milieu intellectuel et résolument de gauche. Son père, directeur de musée, est mort en 1940. Sa mère, militante socialiste jusqu'à l'arrivée d'Hitler, a écouté la BBC pendant toute la guerre. En 1949, elle meurt, et Ulrike est élevée par une de ses amies, Renate Riemeck, qui devient sa tutrice. C'est une femme intelligente, professeur de lettres, qui encourage ses tendances à la révolte. Mais pour l'instant, Ulrike Meinhof est loin d'être extrémiste. Elle reste croyante et prend pour devise un verset de saint Jean : «Dans ce monde vous connaîtrez l'affliction, mais gardez courage.» C'est par romantisme, par générosité, qu'elle mènera ensuite ses premières actions contre les injustices sociales et la bombe atomique.
Elle n'est pas communiste, elle n'est même pas socialiste et certains de ses amis lui reprochent de ne pas avoir lu une ligne de Marx, mais qu'importe ! Elle a besoin d'un idéal, besoin de faire quelque chose. Elle se marie avec un jeune homme fortuné, dont elle a des jumelles. Elle devient rédactrice en chef de la revue Konkret et fréquente la bonne société où on la surnomme «le petit guignol révolutionnaire». Elle anime de sa fougue les soirées ennuyeuses.
Mais sa vie change brusquement, elle ne supporte plus son mari, demande le divorce et obtient la garde de ses deux fillettes. Elle réalise alors l'interview de Rudi Dutschke, qui lui vaut de perdre sa place de rédactrice en chef. Elle traverse une période d'inaction et de doute. Pour s'occuper et structurer ses idées, elle se met à lire Marx et d'autres auteurs révolutionnaires. Elle devient une redoutable idéologue...
Une autre jeune fille de bonne famille, Gudrun Ensslin, a été vivement impressionnée par Rudi Dutschke. Elle est plus jeune qu'Ulrike Meinhof puisqu'elle est née en 1940, à Stuttgart. Son père est pasteur. Son enfance est heureuse, sa scolarité brillante, c'est une élève douée. Elle fait la fierté et la joie de ses parents. Elle aide son père au temple et reçoit les compliments des fidèles.
Devenue étudiante, Gudrun quitte Stuttgart, pour s'installer chez une tante, qui vit près de l'université de Tubingen. La tante a des principes assez rigides, et lorsqu'elle la surprend en train de fumer, elle lui lance :
— Ou tu t'arrêtes de fumer ou tu t'en vas !
Gudrun Ensslin part sur-le-champ et s'installe dans une chambre de bonne. Elle rencontre un étudiant gauchiste, Bernard Vesper, qui la convertit à ses idées. Ils se marient. Pour se faire un peu d'argent, ils proposent des poèmes à la rédactrice de Konkret, Ulrike Meinhof. Mais celle-ci les refuse, parce qu'elle les juge «hystériques». (à suivre...)


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