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Théâtre / «Sidi Erradjala»
Sur les traces de Don Quichotte
Publié dans Info Soir le 09 - 11 - 2009

Adaptation n Nous vous faisons part des propos que nous avons eus, hier, au Théâtre national, avec Khaled Belhadj, metteur en scène de Sidi Erradjala, et le comédien Ouahid Achour.
Khaled Belhadj nous apprend que cette pièce fera l'objet d'une tournée nationale.
«Nous allons débuter, dans la deuxième quinzaine du mois de novembre, par Béjaïa, puis Constantine, Skikda et nous terminerons par l'Oranie», déclare-t-il à propos de la représentation d'avant-hier. Et d'ajouter : «Ce n'était pas à proprement parler une générale. C'était juste une sorte de répétition, un filage que nous voulions faire en présence du public qui comprend, en fait, les gens du métier ou ceux qui en sont proches.»
Et de reprendre : «Ce n'est qu'à partir de là que nous allons évaluer un petit peu le travail que nous avons fait et essayer, en conséquence, d'apporter certaines retouches ou corriger certains détails.» S'il y a quelque élément à revoir, c'est bien la durée de la pièce, parce que, au fil des séquences scéniques, elle traîne en longueur.
«La pièce dure 1h 30. Sa durée correspond au temps imparti ordinairement à une représentation théâtrale. C'est un temps conventionnel. Et ce n'est pas inhabituel. C'est vrai toutefois qu'elle est longue, c'est pour cela que nous allons la remanier en l'écourtant à une durée appréciable, à savoir 1h 20.»
Interrogé ensuite sur le contenu de la pièce, Khaled Belhadj expliquera : «Il s'agit d'une adaptation de l'œuvre de Miguel Cervantès, Don Quichotte. J'ai essayé d'adapter l'histoire à notre contexte local, c'est-à-dire à l'actualité.»
La pièce est une adaptation libre, ce qui ne veut pas dire s'écarter du sujet ou dénaturer l'essence de l'œuvre. «Le texte est dense et fourmille de détails, de descriptions et de narrations. Pour l'adapter à la scène et le transcrire dans le langage théâtral et l'offrir au public, j'ai du l'alléger.» Ainsi, le metteur en scène n'a gardé que le personnage de Cervantès – et de son compagnon Sancho Panza. «Nous avons gardé le personnage de Cervantès qui est quand même important et nous avons essayé de broder un petit peu autour.» Pour les raisons l'ayant motivé à adapter Don Quichotte sur les planches, Belhadj explique : «Le choix du texte s'explique simplement par un coup de cœur. C'est un texte que j'ai lu et aimé.» Et d'ajouter : «L'œuvre de Cervantès est fort intéressante, car nous y retrouvons l'âme de notre sensibilité algérienne. En outre, Miguel Cervantès a séjourné à Alger et son œuvre a vu le jour grâce aux influences qu'il a subies pendant toute la durée de sa captivité. Et en tant que créateur et intellectuel, il était sensible à ce qu'il a vécu et connu à Alger et aux influences qui l'ont nourri et nourri son œuvre qui, aujourd'hui, est universelle.»
Interrogé sur le personnage de Don Quichotte et celui de El-Maâlmi ou Sidi Erradjala, le metteur en scène répond : «Il y a en effet une correspondance entre les deux. La ressemblance se situe au niveau de leur trajectoire, de leur humanité, de leur folie et aussi de leurs excès. Tous deux sont imprévisibles et pétris d'illusions.»
l Ouahid Achour a joué dans la pièce le rôle d'El Maâlmi, inspiré de celui de Don Quichotte. Interrogé sur son personnage, il dira : «Ce n'est pas un rôle principal car pour moi dans une œuvre il n'y a pas de rôle principal et de rôle secondaire. Tous les rôles se valent, sauf que chacun a sa particularité. Sans le secondaire, il n'y aurait pas de principal.»Et de poursuivre : «Pour ce qui est de mon personnage, j'ai eu l'immense plaisir de jouer ce rôle parce que c'est un rôle complexe de composition. Il est basé sur une multitude de thèmes et a un itinéraire divers et croisé. En plus, c'est un personnage universel.»L'universalité de Don Quichotte rend son personnage complexe et parfois difficile à interpréter sans pour autant tomber dans le stéréotype. «Le jeu du personnage se base sur un état psychologique», explique-t-il. Et d'ajouter : «C'est un personnage en quelque sorte «psychopathe», à la limite de l'hystérie, et l'interpréter sur scène c'est ce qui m'a été donné de mieux pour approfondir mes capacités de jeu.» «Psychologique, explique-t-il, parce que le personnage a une autre manière de voir le monde : il est, au vu des gens, un fou et le travail du comédien va se baser, techniquement parlant, non pas sur un caractère extérieur qui est un détail pas important, mais sur un état psychologique. Et la difficulté c'est comment rendre visible cette psychologie, comment faire saisir et comprendre au public la sensibilité de mon personnage car la pièce est basée sur la sensibilité.»


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