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La voiture algérienne
Une saga qui n'en finit pas
Publié dans Info Soir le 11 - 11 - 2009

Elle devait s'appeler Mina, ensuite Fatia. Elle devait voir le jour dans les années 60, ensuite les années 80. Et aujourd'hui, après une éclipse de plusieurs décennies, elle repointe son nez et le rêve est ressuscité de conduire enfin une voiture algérienne. Enfin, pour l'instant c'est encore au stade du rêve. Et il faut souhaiter qu'il ne s'évapore pas encore comme toutes les autres fois.
Produire sa «propre» voiture constitue un indice d'industrialisation avancée, même si parfois l'importation des véhicules coûte moins cher que leur fabrication locale, du moins, les premières années.
Dès les premières années de l'indépendance, l'Algérie a voulu avoir sa propre marque. «En finir avec la circulation des véhicules français sur notre territoire, était perçu comme l'ultime étape d'une délivrance totale de la présence coloniale», se rappellent des personnes ayant vécu la fougue qui a caractérisé l'orientation industrielle de cette époque. La voiture constituait l'une des priorités, mais toutes les démarches vers sa fabrication locale ont échoué. Encore aujourd'hui, cette voiture reste au stade du rêve.
Un fantasme qui ne cesse de chatouiller notre ego. «En 1963, le journal télévisé avait montré un sympathique jeune Algérien présentant au premier président de la République, le prototype de la première voiture algérienne, la Mina 4. C'était un véhicule hybride entre la 2CV et la Méhari. Cet engin à quatre roues, économique et modeste devait inaugurer toute une série de réalisations que l'industrie algérienne, qui n'existait que dans les dossiers du Plan de Constantine, se promettait de concrétiser...», se souvient encore Aâmi Rabah, 70 ans. Mais, dit-il, avec amertume, ce rêve reste, quarante-six ans après, une utopie. Renault, le constructeur automobile français, avait même commencé la production de la Mina 4.
«ça m'amusait toujours de voir une Mina 4 circuler sur les hauteurs de Bir-Mourad-Raïs, quand je travaillais, à une certaine époque, à la Sntv. On recevait de temps à autre une mina 4 pour une réparation ou un contrôle... La question que je me pose est pourquoi cette voiture légère et pratique a rapidement disparu de la circulation ?», s'interroge Ghrib, la soixantaine. «Non, c'était une copie conforme de la Dauphine.
Ce n'était pas sérieux, mais juste pour épater la galerie. A l'époque, on croyait à tout ce qu'on nous chantait…», intervient son ami Mouh. Le feuilleton de la «belle Mina» s'est terminé sur une note de triste… évaporation.
Le même sort a été réservé à Fatia, la voiture qui allait être fabriquée à Tiaret par le constructeur italien Fiat. Après de longues années de discours et de promesses du genre : «elle sera bientôt en circulation», suivi, bien évidemment, du rêve de tout algérien : «J'aurai le plaisir de la conduire.» le projet a été définitivement enterré en 2007, après plus de vingt ans de son annonce.
Depuis la mi-août 2009, des membres de gouvernement, notamment le ministre de l'industrie et de la promotion des investissements et celui des Finances, n'ont eu de cesse d'annoncer que «l'Algérie aura bientôt une voiture à 100% algérienne avec une intégration presque totale». Cette fois, sera-t-elle la bonne ? On le saura dans… quelques années.


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