RESUME : Zazie a toujours apprécié Samir. Ils passent beaucoup de temps ensemble. Cette nouvelle relation leur apporte ce qui leur manquait dans leur vie. De son côté, Djohar travaille à l'hôpital. Elle est toujours seule. Fatia désespère de la voir mariée jusqu'au jour où une dame vient lui parler mariage… -Ainsi, votre gendre connaît ma fille ! C'est étrange ! Je ne me rappelle pas avoir entendu son nom ! C'est quelle famille ? demande Fatia. Ils sont arrivés dans la région, il y a quelques années, répond Hadja Tassadit. Il a parlé en bien de votre fille. C'est pourquoi je suis venue parler mariage ! - Mais on ne peut pas parler sans la présence de ses oncles, sans avoir mis son père au courant ! - Ils le seront en temps et en heure, dit la dame. Il faut déjà que toi et ta fille soyez d'accord ? Fatia sourit, cachant son hésitation. Elle ne sait rien sur son fils. Hadja devine pourquoi. - C'est normal que tu hésites, dit-elle. Mon fils Abdel Ghani a une entreprise… Il est en affaires avec les Italiens. Hamdoullah ! Tout va bien dans sa vie. Enfin, ajoute-t-elle sur le ton de la confidence. Je ne peux pas te cacher qu'il a connu une déception amoureuse. J'ai attendu que le temps ait guéri sa blessure, pour lui parler mariage, quel fut mon bonheur lorsqu'il me confia la tâche de lui trouver une femme ! - Hum… Mais quel âge a-t-il ? Quels sont ces goûts ? demande Fatia. Je ne sais presque rien sur lui ! La photo que sort hadja, de son sac, le met en valeur. Il est brun, charmant et grand. - Allah ibarek ! dit-elle - Tu as sur ce papier glace mon trésor ! murmure hadja. C'est mon seul fils et crois-moi, je ne veux que son bonheur ! - Moi aussi, ma fille est mon trésor, soupire Fatia. Je ne veux que son bien et ce qu'il y a de meilleur pour elle. Je pense qu'il est temps, pour elle de fonder un foyer. En cet instant, elle pense que c'est l'occasion inespérée d'emparler à sa fille. Plus d'être bel homme, Abdelghani a une situation en or. C'est vraiment le parti idéal. Elle n'hésite pas à donner son accord, sans même avoir consulté sa fille. Lorsque celle-ci rentre pour le week-end, elle est surprise de trouver la maison sans dessus dessous. - Mais qu'est-ce qui se passe ici ! Pourquoi ces travaux maintenant ? - Je tiens à ce que tout soit parfait, à ton mariage, réplique Fatia. A. K. (à suivre)