Les 2es Journées du film algérien se sont ou-vertes, hier dimanche, à la maison de la culture Mohamed-Chebouki de Tébessa avec la projection du film Mascarades de Lyes Salem. Ce premier long métrage, mettant en vedette Sara Reguigue et Mohamed Bouchaïb, a glané pas moins de 11 prix internationaux après avoir connu un franc succès à sa sortie en Algérie, rappelle-t-on. Se félicitant de la nombreuse affluence du public lors de l'ouverture de la manifestation, le directeur de la culture, Karim Arib, a souligné que ces Journées qui se poursuivront jusqu'à demain mardi, donneront l'occasion aux cinéphiles de l'antique Théveste de découvrir quelques-unes des meilleures productions du cinéma algérien. Il a cité entre autres Morituri du réalisateur Okacha Touita, Mimezrane de Ali Mouzaoui, Indigènes de Rachid Bouchareb ou encore Arezki l'indigène de Djamel Bendeddouche. M. Arib qui a révélé que les projections auront également lieu à l'auditorium de l'université, a fait savoir que des courts métrages sur la Palestine, réalisés par les cinéastes Ahmed Hebbache et Jamil Essaïh, seront également programmés en hommage au combat palestinien pour sa liberté. Selon le directeur de wilaya de la culture, des conférences traitant des «différents aspects du travail cinématographique» et des «nouvelles techniques de l'industrie cinématographique» seront animées en marge de la manifestation par des spécialistes du 7e art. «Ces journées visent également à faire un diagnostic de la réalité du cinéma algérien et de ses perspectives, et permettra aux cinéastes de débattre des préoccupations liées aux métiers du cinéma», a souligné M. Arib, mettant en avant «la stratégie encourageante adoptée par l'Etat pour relancer et faire évoluer le 7e art en Algérie».