Une affluence nombreuse de cinéphiles a été observée, hier, mercredi, dans la salle de la Maison de la culture de Tébessa, à l'occasion de la clôture des 2es journées du film national, marquée par la projection de Arezki l'indigène d'Ahmed Bendeddouche. Huit longs-métrages et 3 courts-métrages ont pu être visionnés lors de cette manifestation de 4 jours qui a également donné lieu, en soutien au combat du peuple palestinien, à la projection de documentaires réalisés par des cinéastes de ce pays meurtri. Quatre jours durant, la salle de la Maison de la culture de Tébessa n'a pas désempli, particulièrement lors de la projection de films comme Mascarades de Lyes Salem, Morituri de Okacha Touita, Indigènes de Rachid Bouchareb, Mimezrane de Ali Mouzaoui ou encore Cartouches gauloises de Mehdi Charef. Selon le directeur de la culture, cette manifestation a surtout été utile à «la promotion et à la valorisation de l'industrie cinématographique» et à «la découverte des nouvelles techniques utilisées aujourd'hui dans le cinéma algérien». Des cadeaux symboliques ont été remis au terme de ces journées aux cinéastes présents et aux délégations hôtes de la wilaya qui ont également pu, à la faveur de circuits touristiques organisés à leur intention, découvrir plusieurs sites archéologiques et historiques de la région de l'antique Théveste.