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Nardjess
Une fleur qui ne se fanera jamais
Publié dans Info Soir le 18 - 02 - 2004

Palingénésie Elle fait partie des plus grandes pointures de la chanson algéroise. Après plus de 25 ans d?absence, elle nous revient.
La grande dame du style hawzi-chaâbi renoue enfin avec la scène et revient à l?époque de ses 20 ans, avec beaucoup de nostalgie et de recul. Nadia Bouchama, cette Cherchelloise plus connue sous le nom de Nardjess attribué par Madame Leïla, se dévoile à nos lecteurs.
InfoSoir : Peut-on connaître les raisons de votre long silence ?
Nardjess : Vous savez, je n?ai jamais quitté la scène. Mes produits ainsi que mes ?uvres artistiques ont toujours été diffusés à la télévision. J?ai été freinée par des tas de problèmes personnels, ainsi que plusieurs obstacles et l?indifférence des médias. C?est l?amour et le soutien de mon entourage et surtout de mon fidèle public qui m?ont énormément aidée à faire face à ces entraves. Ces derniers temps, j?ai été redécouverte lors de mon passage télévisé à l?occasion d?un hommage rendu à Fadila D?ziria en 1999, suivi d?un second hommage au défunt Maâti Bachir en 2000.
Quand vous dites problèmes personnels, vous faites allusion à votre ex-mari Youcef Boukhentache?
Mon mariage avec Youcef a malheureusement été un échec. Nous avons vécu une période très difficile qui nous a poussés à prendre la bonne décision pour nous deux et nos cinq enfants. Après 24 ans de vie commune, il s?est installé à Batna avec sa nouvelle femme. Chacun de nous a repris le cours normal de la vie.
Pour revenir à vos premières amours, comment êtes-vous venue à la chanson ?
A la veille de mon bac, j?ai décidé de devenir chanteuse. J?ai sacrifié mes études pour entamer une carrière artistique. J?ai d?abord commencé dans une chorale polyphonique. En 1973, j?ai fait Alhan oua chabab à la radio puis, une année plus tard, à la télévision. Juste après, j?ai intégré l?Institut national de musique pour 2 années.
Quand s?est produit votre premier contact avec le public ?
Vers la fin de l?année 1974. J?ai participé à une opérette de Mohamed Hilmi avec une chanson intitulée Sifet el chemaâ et ce fut le premier titre qui m?a révélée au public. Juste après, j?ai fait Aîni chakat maa kalbi, mon second album.
Votre fils est également dans le domaine artistique?
Mon fils Zakaria est devenu chanteur par choix personnel. Il chante proprement et suit la bonne voie. Je suis fière de lui.
Mis à part la chanson, avez-vous d?autres activités ?
Je suis attachée d?administration au Centre nucléaire à Alger ; je suis également membre du syndicat de l?assemblée qui conserve les droits de l?artiste.
Quels sont vos projets ?
Je reviens à mon public avec beaucoup de plaisir. Je prépare un album avec plusieurs chansons dans le style chaâbi, ce sera un album partagé entre les reprises et les nouveautés, prévu pour l?été.
En ce moment, la tendance est au style rythmé. Ne croyez-vous pas que vous aurez du mal à imposer le style algérois chaâbi ?
Chaque artiste possède un style qu?il essaye d?imposer et de préserver, sans pour autant écraser ou remplacer qui que ce soit. J?ai commencé avec le style algérois chaâbi, je tiens à le garder par respect pour mon public qui m?a découverte ainsi. Je vis pour la chanson, je n?en fais pas un commerce.
Après un tel parcours, avec quel auteur-compositeur ou interprète voudriez-vous collaborer ?
Pourquoi pas Yacine Ouabed, Abdelkader Chaou et Nouri Koufi, pour la chanson ?
Un dernier souhait ?
J?espère garder la même fidélité et complicité avec mon cher public. Beaucoup de réussite, de paix et d?amour.


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