Mesures n «Le nouveau code de la route est en phase finale d'autant que les préparations nécessaires ont été mises en œuvre.» Aïssa Naili, sous-directeur de la prévention et de la circulation routière à la Dgsn, intervenant sur les ondes de la Chaîne III de la radio nationale, a annoncé qu'une concertation devrait avoir lieu entres les services concernés, notamment le ministère des Transports, la Gendarmerie nationale et la Direction générale de la sûreté nationale. A la question de savoir si les unités opérationnelles de la Dgsn ont été préparées pour l'application des nouvelles dispositions du nouveau code, M, Naïli fait savoir que trois regroupements ont été effectués à l'Est, au Centre et à l'Ouest, durant lesquels quelque 500 cadres responsables d'unités opérationnelles chargées des brigades de circulations ont été formés sur ces nouvelles dispositions. Quant au rôle du tout-répressif, contenu dans le nouveau code de la route, dans la diminution du nombre des accidents de la circulation, l'intervenant estime que la rigueur est nécessaire et contribue largement dans la lutte contre le terrorisme routier mais tout de même il doit être accompagné par des campagnes de sensibilisation. Quant au bilan des accidents en milieu urbain 18 351 accidents qui ont engendré 778 morts 21 000 blessés, soit une augmentation de 2% par rapport à l'année 2008, «il faut dire que sans les efforts consentis par les services de police, le bilan aurait été plus lourd», a-t-il expliqué. S'agissant des répressions contenues dans le nouveau code de la route, notamment certaines amendes qui, selon les automobilistes, représentent pratiquement la moitié du salaire, l'intervenant estime qu'elles sont dans les normes et si quelqu'un ne veut pas se voir payer une telle somme, il n'a qu'à se conformer aux règles de la loi. «Celui qui commet des infractions doit répondre en conséquences à ses actes», a-t-il dit. A propos des transports en commun et des poids lourds qui sont pointés du doigt quant à leur implication fréquente dans ces drames routiers, M. Naïli, estime qu'une autorité organisatrice du transport pourra améliorer la situation par une prise en charge autre que celle qui existe actuellement. «Ceux qui veulent investir dans le domaine du transport auront à mettre leur véhicule à la disposition d'un administrateur qui gère ce domaine.» Aussi, selon lui, il devrait avoir la mise en place d'un support qui consiste en un système de contrôle de la vitesse et du temps de conduite en introduisant le chronotaquigraphe qui est un instrument très efficace en la matière.