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Au coin de la cheminée
Le compagnon de route (5e partie)
Publié dans Info Soir le 26 - 01 - 2010

Résumé de la 4e partie n Quand la reine de marionnettes entre en scène, un chien, qui bondit du fond de la salle, s'en saisit et la broie...
Le pauvre directeur de théâtre fut tout effrayé et désolé pour sa reine, la plus ravissante de ses marionnettes, à laquelle le vilain bouledogue avait coupé la tête d'un coup de dents. Par bonheur, alors que le public s'écoulait le compagnon de voyage de Johannès déclara qu'il pourrait la réparer et, sortant son pot aussitôt, il la graissa avec l'onguent qui avait guéri la pauvre vieille femme à la jambe cassée. Aussitôt graissée, la poupée fut en bon état. Bien plus, elle pouvait remuer elle-même ses membres délicats – on n'avait nul besoin de tenir sa ficelle –. Elle était semblable à une personne vivante, à la parole près. Le propriétaire du théâtre était enchanté :il n'avait plus besoin de manœuvrer cette poupée. Elle dansait parfaitement toute seule, ce dont les autres étaient bien incapables.
La nuit venue, tout le monde étant couché dans l'auberge, quelqu'un se mit à pousser des soupirs si profonds et pendant si longtemps que tout le monde se releva pour voir qui pouvait bien se plaindre ainsi. L'homme qui avait donné la comédie alla vers son petit théâtre d'où provenaient les soupirs. Toutes les marionnettes – le roi, les gardes – gisaient là, pêle-mêle, et c'étaient elles qui soupiraient si lamentablement, dardant leurs gros yeux de verre : elles désiraient si fort être un peu graissées, comme la reine, afin de pouvoir remuer toutes seules. La reine, émue, tomba sur ses petits genoux. Puis, élevant sa ravissante couronne d'or, elle supplia :
«Prenez-la, au besoin, mais graissez mon mari et les gens de ma cour !
A cette prière, le pauvre propriétaire du théâtre et de la troupe de marionnettes ne put retenir ses larmes tant il avait de la peine; il promit au compagnon de route de lui donner toute la recette du lendemain soir s'il voulait seulement graisser quatre ou cinq de ses plus belles poupées. Cependant, le compagnon affirma ne rien demander si ce n'est le grand sabre que l'autre portait à son côté, et dès qu'il l'eût obtenu il graissa six poupées, lesquelles se mirent aussitôt à danser et cela avec tant de grâce que toutes les jeunes filles, les vivantes, qui les regardaient, se mirent à danser aussi. Le cocher dansait avec la cuisinière, le valet avec la femme de chambre, et la pelle à feu avec la pincette, mais ces deux dernières s'écroulèrent dès le premier saut. Quelle joyeuse nuit !
Le lendemain Johannès partit avec son camarade. Quittant toute la compagnie, ils grimpèrent sur les montagnes et traversèrent les grandes forêts de sapins. Ils montèrent si haut qu'à la fin les clochers d'églises en bas semblaient de petites baies rouges perdues dans la verdure, et la vue s'étendait loin...
Johannès n'avait encore jamais vu d'un coup une si grande et si belle étendue de merveilles de ce monde : le soleil brillait et réchauffait dans la fraîcheur de l'air bleu, le son des cors de chasse à travers les monts était si beau que des larmes d'heureuse émotion montaient à ses yeux et qu'il ne pouvait que répéter :
— Notre-Seigneur miséricordieux, je voudrais t'embrasser. Toi si bon pour nous tous et qui nous fais don de tout ce bonheur et de ces délices !(à suivre...)


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