Résumé de la 151e partie n La première nuit dans leur nouvel appartement à Washington, la romancière Mary Roberts Rinehart et son mari sont surpris par des bruits bizarres. le docteur éteint la lumière et retourne au lit. — j'ai bien senti comme un bruit d'aile ! dit Mary. — et pourtant, il n'y avait rien dans la pièce. — toi aussi, tu l'as entendu, ce bruit ! — oui… — et il n'y avait rien ! Comment expliques-tu, ce phénomène ? Le docteur est perplexe. — je n'ai pas d'explication… Nous avons dû rêver ! — mais nous ne dormions pas… Et puis, même si c'était le cas, nous n'allions pas faire le même rêve. — c'est alors de la suggestion… Nous avons parlé de cette histoire de revenants, en entrant dans la chambre et notre imagination a fait le reste ! Mais cette explication ne satisfait pas la jeune femme. — nous sommes fatigués. Je te conseille de dormir, demain nous tirerons cette histoire au clair ! Ils sont, en effet, fatigués, et ils ne tardent pas à sombrer dans le sommeil. Ils dorment encore quand on frappe à leur porte. mary se réveille en sursaut. — oui ? dit-elle. — c'est Marie… Elle regarde l'heure : il n'est que sept heures. Le docteur se réveille à son tour. — qu'est-ce qu'il y a ? — c'est Marie, la domestique. Il se frotte la tête. — mais pourquoi nous réveille-t-elle à cette heure ? — je ne sais pas. Marie frappe de nouveau. — puis-je entrer ? — oui, Marie, entrez ! La servante, une femme d'un certain âge, entre, le plateau du petit-déjeuner à la main. Mary est étonnée. — Marie… Pourquoi apportez-vous le petit-déjeuner à une heure aussi matinale ? C'est dimanche, aujourd'hui, nous avons besoin de nous reposer ! La servante fronce les sourcils. — mais, madame, j'ai entendu sonner… — sonner ? Qui a sonné ? — je suppose que c'est vous ou monsieur… Ce sont les deux coups brefs, le signe habituel pour apporter le petit-déjeuner ! — vous rêvez ! je ne pouvais pas sonner puisque je dormais ! La servante est prête à se fâcher. — madame, j'ai bien entendu sonner ! — bon, bon, posez le plateau… (à suivre...)