Résumé de la 153e partie n Les phénomènes bizarres continuent à se produire dans l'appartement de Mary Rinehart : les portes s'ouvrent sans voir qui les a ouvertes. On a trouvé, à deux reprises, des animaux dans l'appartement : un oiseau et une chauve-souris. On demande aux enfants et aux domestiques s'ils ne les avaient pas introduits. Mais personne n'avait eu vent de ses animaux. Mary Rinehart possède un petit chien, un bouledogue, qui répond au nom de Kéno. Il suit partout sa maîtresse et celle-ci est rassurée par sa présence, notamment quand elle est seule. Cet après-midi, justement, elle est avec lui quand on frappe à la porte. Kéno se met aussitôt à grogner. — couché, Kéno ! Elle se tourne vers la porte. — entrez ! La porte s'ouvre et elle tourne lentement sur ses gonds. — qui est là ? La porte s'est ouverte, mais il n'y a personne. Le chien se met à aboyer furieusement, puis soudain il s'arrête et il se met à ramper, en gémissant. — Kéno, relève-toi ! Mais le chien, d'habitude très obéissant, ne bouge pas. Sa maîtresse saisit sa laisse et le pousse en avant. — voyons, qu'as-tu ! Il refuse d'avancer et continue à gémir. Cela dure un bon moment, comme si quelqu'un le terrifiait. Une autre fois, il est assis sur les genoux de sa maîtresse. Brusquement, il dresse la tête comme si quelqu'un venait d'entrer dans la pièce. — Kéno, que se passe-t-il ? Le chien se blottit contre sa maîtresse, le poil hérissé, en gémissant et en regardant fixement un coin de la pièce. — qu'est-ce qui te fait peur ? Il n'y a personne ! Mais le chien reste là, terrifié. Un jour, les tantes paternelles de Mary Rinehart viennent passer quelques jours. On ne leur parle pas des phénomènes étranges qui se déroulent dans la maison. Elles dorment dans la même chambre sur des lits différents. La première nuit, l'une des tantes entend des coups frappés à la tête du lit de sa sœur. — c'est toi ? Comme elle ne répond pas, elle allume et voit sa sœur dormir paisiblement. Elle éteint et essaye de se rendormir. C'est alors que les coups reprennent. Elle réveille sa sœur et la met au courant de la situation. C'est alors qu'elles entendent taper à la machine, dans la pièce voisine. «Qui peut travailler, à cette heure ? — allons voir ! Elle se lève et vont dans la pièce à côté. On entend distinctement le bruit de la machine à écrire. Elles ouvrent la porte. La pièce est dans le noir. Elles allument : il n'y a personne ! (à suivre...)