Résumé de la 152e partie n Après les bruits bizarres de la nuit, voilà que la servante apporte le petit-déjeuner après avoir entendu les époux Rinehart sonner. Pourtant ni Mary Rinehart ni son époux ne l'ont fait. Les époux sont perplexes. — nous n'avons pas sonné… — c'est sans doute le système de sonnerie qui s'est détraqué… — alors, il faut faire venir un électricien ! Dans la journée, on fait venir un électricien qui vérifie le réseau de l'appartement. Celui-ci est en parfait état. Mais le jour même et les jours suivants, la sonnerie se fait entendre sans que personne y touche. Le phénomène s'est même produit en présence des deux époux. L'interrupteur s'allume comme si une main invisible le pressait, puis le carillon se met à résonner. «C'est incroyable !» Incroyable, mais comme le bruit d'aile dans la chambre, il n'y a pas d'explication. Marie, la servante, avoue qu'elle est souvent dérangée dans la nuit. «J'entends des bruits bizarres, je me lève, j'allume et je ne trouve rien. Mais il suffit que je me mette au lit pour que ça recommence ! Parfois, je découvre mon réveil par terre, au milieu de la chambre, d'autres fois, je ne peux pas fermer ma porte : j'ai beau tourner la clé dans la serrure, elle refuse de se fermer. Mais dans la journée, la porte se ferme sans problème ! Il y a encore ces bruits de vaisselles et d'objets qui tombent avec fracas, mais lorsque je vérifie, tous les objets sont à leur place !» Mary Rinehart, qui est une femme pourtant forte, est secouée par ces phénomènes inexpliqués. Elle perd le sommeil et elle commence à avoir peur. C'est alors qu'elle décide de garder une lampe allumée dans le corridor qui jouxte sa chambre et dont l'obscurité la terrifie. Son cabinet de toilette n'est pas éloigné. Il a deux portes, l'une donnant sur le corridor et l'autre dans un coin opposé, ouvrant sur un hall éclairé. Un soir, alors que son mari est absent, elle ferme les deux portes, se met au lit et éteint la lampe de chevet. Elle s'apprête à dormir quand elle entend un violent coup sur la porte donnant sur le corridor. Elle sursaute et se lève. Elle croit que c'est son fils aîné, qui revient d'une soirée. «Entrez !», dit-elle. Un autre coup retentit. — mais entrez donc ! Elle allume sa lampe. Elle voit le loquet de la porte bouger, puis celle-ci s'ouvrir lentement, comme poussée par quelqu'un. — C'est toi ? La porte s'est ouverte, mais il n'y a personne ! Le cabinet de toilette est dans l'obscurité. Mary, sans hésiter, saute du lit. elle a l'impression que quelqu'un veut lui faire peur. Elle veut le prendre en flagrant délit. Elle court dans le corridor éclairé, puis dans le hall, entre dans le cabinet de toilette et allume. Ainsi, elle surprendra le plaisantin qui veut lui jouer un tour. Mais il n'y a personne et toutes les portes et fenêtres sont fermées ! «C'est incroyable !» Si un intrus avait frappé à la porte, il l'aurait ouverte pour s'enfuir ! (à suivre...)