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Cela s'est passe un jour/ Aventures, drames et passions celebres
Esprit, es-tu là ? (156e partie)
Publié dans Info Soir le 14 - 02 - 2010

Résumé de la 155e partie n C'est au tour d'un des fils Rinehart, en visite dans la maison, d'être dérangé par les craquements et les bruits de meubles déplacés.
Les Rinehart n'ont pas voulu ébruiter les faits étranges qui se déroulent chez eux. Un jour, le couple est invité dans une réception. On parle beaucoup de parapsychologies et de revenants, quand Mary se décide à parler.
«Nous sommes dérangés par des bruits étranges. Parfois aussi, les portes s'ouvrent comme si quelqu'un entrait, mais on n'y voit rien…»
On parle aussitôt de fantômes et quelqu'un s'exclame.
— c'est l'esprit du sénateur !
Mary est plutôt sceptique.
— je pencherai pour un esprit tapageur…
— c'est le sénateur qui fait tout ce bruit…
— il ne veut pas de présence chez lui !
Mary proteste :
— mais c'est chez moi, maintenant !
— pour lui, c'est toujours sa maison…
Comme il y a des journalistes à la réception, dès le lendemain les journaux en parlent. L'appartement de l'ex-sénateur devient, du jour au lendemain, célèbre. Tout le monde parle de fantôme mais Mary et son époux ne veulent pas s'avancer sur ce terrain.
Cependant, les bruits vont continuer à se produire, des meubles à se déplacer. Mais ces faits, s'ils dérangent les résidents de la maison, sont bien inoffensifs.
Cependant, le dernier événement qui va se produire sera dramatique.
Madame Rinehart a une mère malade. A la suite d'une attaque, elle a été atteinte de paralysie et elle se déplace difficilement. Ainsi, il faut l'aider à faire sa toilette ou à prendre son bain.
Elle est chez sa famille, dans l'appartement qu'on appelle maintenant «l'appartement du sénateur». Sa fille, pour ne pas l'effrayer, ne lui a pas parlé des événements étranges qui se déroulent dans la maison.
Ce soir, sa fille étant sortie, on charge la domestique, Marie, de lui faire prendre son bain. Marie la conduit dans la salle de bains et lui dit.
— je vais sortir un moment, je ne tarderai pas à revenir.
Avant de partir, elle fait couler le bain. Quand elle revient, elle trouve la vieille femme dans la baignoire, recroquevillée, sous un jet d'eau chaude. Marie se met à crier :
«Mais comment êtes-vous entrée dans la baignoire ?»
Elle s'empresse de fermer le robinet et de retirer la vieille femme qui a perdu connaissance. On fait venir sa fille et on l'emmène tout de suite à l'hôpital. Mais les brûlures sont graves et la vieille femme ne va pas tarder à mourir.
A la maison, c'est la consternation.
— comment a-t-elle pu entrer toute seule dans la baignoire ?
— ses membres paralysés ne le lui permettent pas !
Mais ce mystère, pas plus que les bruits assourdissants que l'on entend ou les portes qui s'ouvrent, sans qu'on voie personne, ne trouve pas d'explication. (à suivre...)


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