Résumé de la 8e partie n On passe la nuit dehors. Mais une secousse fait qu'une partie de l'immeuble de Mourad s'effondre. Sadjia, qui se trouvait dans une voiture, a peur pour son mari et son fils. Beaucoup de curieux sont devant les amas. Des personnes effrayées appellent des proches. Sadjia n'a aperçu ni son mari ni son fils. Elle s'affole. — Tarik ! Mourad ! Elle se demande s'ils ne sont pas montés dans l'appartement. — Tarik, Tarik ! Elle aperçoit un voisin. — vous n'avez pas vu mon mari et mon fils ? — non… tout à l'heure, ils étaient là ! — avant ou après la secousse ? — avant… Elle se tort les poignets. — ils sont peut-être montés ! — je ne crois pas que Mourad soit un inconscient… — mon Dieu, mon Dieu… Elle croit étouffer. Son cœur bat à tout rompre. Elle est au bord de la crise. Soudain un bras la saisit. — maman… Elle se retourne. — Tarik. Elle éclate en larmes et l'enlace. Puis elle s'écrie. — et ton père ? — il n'a rien ! Elle éclate en sanglots. Mourad arrive. — Mourad ! Elle se jette dans ses bras. Elle pleure. — je croyais que vous étiez montés… — j'y ai pensé… mais Tarik a eu peur ! Elle enlace de nouveau son fils. — j'ai failli vous perdre ! Elle sanglote de nouveau. Mourad la prend par les épaules. — calme-toi… nous n'avons rien ! Elle regarde les débris. Elle lève les yeux. Elle a un rire nerveux. — notre appartement est encore debout ! — mais les étages supérieurs se sont effondrés… Elle secoue la tête. — mon Dieu, quel désastre… — heureusement que personne n'est monté… Elle pleure de nouveau. — j'ai failli vous perdre… — calme-toi… nous n'avons rien. N'est-ce pas l'essentiel ? L'appartement ? nous en aurons un autre ! (à suivre...)