Résumé de la 19e partie n Les filles du frère cadet épousent les fils du frère aîné : leur mission est de surveiller leur beau-père pour trouver la cachette du trésor. Le temps passe. Les filles surveillent sans relâche leur beau-père. celui-ci, méfiant, se garde d'aller voir son trésor. Mais au fur et à mesure que le temps passe, sa méfiance s'atténue. Un soir, alors qu'il s'apprête à voyager le lendemain, il se lève dans la nuit et, sans lumière, il va dans la pièce où il cache son trésor. L'une de ses belles-filles l'a entendu. Sans réveiller son mari, elle sort de la chambre et le suit. Le beau-père a fermé la porte, mais par un interstice, elle le voit ouvrir la trappe, plonger les mains dans le tas d'argent et laisser les pièces lui glisser entre les doigts. «Ah, murmure-t-il, mes pièces, que je suis heureux de vous voir, d'entendre votre doux cliquetis…» La fille retourne dans sa chambre et se remet au lit. Elle a atteint son objectif. Le lendemain, le beau-père part en voyage, la fille attend que son mari et ses beaux-frères sortent travailler pour dire à ses sœurs : — Venez, j'ai quelque chose à vous montrer ! Elle les entraîne dans la pièce et, soulevant la trappe, elle découvre le trésor. — Oh, s'écrient les sœurs ! — Le trésor ! — Il est à nous ! — N'oublions pas nos parents ! Elles s'embrassent, elles dansent puis elles prennent quelques pièces et se rendent au marché. Elles achètent de belles robes et plein de provisions. Elles enlèvent leurs haillons et mettent leurs nouvelles robes. Puis elles préparent des plats avec les produits achetés. La maison se remplit du délicieux fumet des rôtis… Quand les maris reviennent après une dure journée de labeur, ils hument l'odeur de la viande rôtie. — D'où vient cette odeur ? — Mais ça vient de chez nous ! Ils entrent et ils sont accueillis par leurs épouses, parées comme des princesses. — Mais d'où vous vient tout cela ! Elles les conduisent jusqu'au trésor. Ils sont tellement surpris qu'ils en perdent la parole. Puis ce fut une explosion de joie. — Nous allons enfin vivre décemment ! Ils se mettent en colère contre leur père. — Comment a-t-il pu nous cacher ces richesses et nous maintenir dans la misère ? — Maintenant, ce trésor est à nous. Nous allons en profiter. A ce moment-là, le beau-père revient. Dès qu'il entre, il découvre les robes de ses belles-filles et il sent le fumet des viandes, il comprend immédiatement. Il court à son trésor et trouve la trappe ouverte, il se met à crier : «Mon trésor ! mon trésor !» Il crie tellement fort qu'il s'étouffe et meurt. les époux donnent à leur oncle la part du trésor qui lui revient. (à suivre...)